Récemment, toujours atteint de "légorrhée"* chronique, le gouvernement a inventé la Loi, opposable au logement.
La loi du plus fort, s'entend.
Le Monde, 5 octobre 2007 :
"Evacuation des mal-logés de Paris par les forces de l'ordre AFP 05.10.07 | 05h47
es forces de l'ordre commencé a dégager vendredi matin peu avant 05h30 les tentes installées rue de la Banque à Paris (IIè) par des familles de mal-logés et des militants du DAL (Droit au logement).
Plusieurs dizaines de policiers et gendarmes mobiles sont sur les lieux occupés depuis jeudi matin par les manifestants. Les forces de l'ordre ont dans un premier temps démonté les tentes qui ont ensuite été chargées dans un camion.
Aucun incident n'a été immédiatement constaté par les journalistes de l'AFP sur place.
Une partie des mal-logés a préféré quitter les lieux avec leurs affaires, alors que certains sont resté sur place. Une jeune femme a lancé avant de partir : "je ne veux pas aller au commissariat".
D'autres personnes sont montées au dernier étage du "ministère de la crise du logement", un bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et plusieurs familles africaines de mal-logés.
Des militants du DAL ont lancé des appels à la "solidarité" dans un quartier de bureaux désertique à cette heure matinale.
Trois cars attendaient pour emmener les mal-logés dans "un centre d'accueil" a indiqué à l'AFP un responsable de la police sur place."
* néologisme perso bâti sur le modèle de "logorrhée" à partir de leg- (legis; lex : loi) et -rrhée, tiré du grec rheîn, « couler »