Martin et les premiers pas

Jacques Martin, entraîneur-chef: « Lorsque je suis arrivé à bord, c’était déjà planifié de joeur 5 parties préparatoires. Si l’on est pour avoir plusieurs matchs préparatoires, j’aime autant que ça se déroule tôt dans le camp, question de donner une occasion de jouer au plus grand nombre possible de joueurs dans l’organisation. »

« Les postes ne sont jamais décidées d’avance. Il y a toujours un enjeu. Même si, parfois, les conséquences ne sont pas immédiates. Il est assuré que certaines situations sont dictées par les contrats. Des joueurs peuvent se démarquer, bien faire, mais tout de même être assigné aux mineures. Ils laissent une bonne impression. L’autre facteur, c’est que le calibre des matchs préparatoires n’est pas celui de la LNH. »

« Il faut regarder chaque rencontre séparément. La première rencontre, on avait eu un excellent début de match, mais on avait faibli en troisième. Le lendemain, avec un groupe complètement nouveau, on avait connu un lent début, peut-être un manque de cohésion dû au manque de talent. Le samedi, à Ottawa, on a eu un bon début, mais on a mal fait face à l’adversité. Nous avons bien fini le match à Québec. »

« À ce temps-ci de l’année, il faut développer la façon avec laquelle on veut jouer. Pour certains joueurs, il faut changer les habitudes. »

« Depuis le début, on fait de l’enseignement. Mais les trios et les formations changent; certains ont raté des matchs en raison de blessures. Personne ne change du jour au lendemain. On tente de développer de bonnes habitudes. Nos meilleurs joueurs ont bien performé contre Pittsburgh, et ce sont de bons signes encourageants. Après les années, on apprend ce que l’on doit améliorer au fur et à mesure que le camp avance. »

«Je sias que vous avez aimé la combinaison Cammelleri-Gomez-Gionta. Tout est possible. Est-ce qu’on verra ça sur une base régulière? C’est un peu tôt pour affirmer ça. On essaie de distribuer l’attaque sur au moins deux trios. On continuera d’expérimenter et on évoluera au fur et à mesure que l’année avancera. »

« J’espère qu’on aura un capitaine pour le début de la saison. C’est quelque chose que j’ai mentionné dès le début. La décision sera prise à la fin du camp d’entraînement. »

« En ce qui concerne le leadership, c’est quelque chose que l’on recherche de plusieurs joueurs. Souvent, ce sont les vétérans qui l’amènent. Markov en a démontré, lundi, avec son jeu. Je regarde la contribution des joueurs. La semaine prochaine, on pourra juger beaucoup plus à fond le comportement des joueurs et voir qui sont nos leaders. »

« Montréal est LA PLACE pour ce sport. C’est une ville qui admire son équipe de hockey. Les gens sont exigeants et ont le droit de l’être. Le Canadien est une organisation phénoménale. C’est un climat excellent, chaleureux. »