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Toute la Belgique exulte : après Kim, revoici la reine Justine

Publié le 23 septembre 2009 par François Collette

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Bonnes gens, la Belgique entière est en fête ! Ses deux stars de la petite balle jaune sont de retour ! Après la princesse Kim de Flandre, revoici  avec tambours et trompettes la reine Justine de Wallonie.

Sur le premier point, je plaisante, évidemment. Le sport (spectacle) peut être fédérateur mais il y a des limites que même les moutons ne franchissent pas. Ce qui est à mourir de rire (ou de gêne) dans cette saga, c’est qu’avec Henin, on a assisté – comme le titrait Le Soir – à un vrai cirque médiatique très peu sérieux (pléonasme) qui a débuté plusieurs jours avant l’annonce officielle au JT de la chaîne (très) commerciale RTL-TVI. En fait, ce n’était qu’enfoncer des portes ouvertes puisqu’il s’agissait d’un secret de polichinelle éventé bien avant par la presse écrite. Cirque débile. Madame Henin et ses conseillers prennent les gens pour des cons.

Le retour de la joyeuse Kim avait été médiatisé juste « comme il faut », une publicité de bon aloi pour cette femme-enfant qui respire la sympathie et la joie de vivre. La motivation était claire : jouer pour gagner, certes, mais surtout se faire plaisir, sans pression.

Registre tout différent avec la sèche Justine, en déshérence depuis sa retraite à la mi-mai 2008. Celle qui nous parle comme un magazine cucu de psychologie - “Oui, j’ai décidé de reprendre la compétition. C’est le fruit d’un long cheminement personnel. Petit à petit, la flamme du tennis s’est rallumée en moi. J’ai beaucoup réfléchi, seule dans mon coin. Et ma petite voix intérieure m’a finalement convaincue…” – paraît déjà sous pression depuis la victoire de sa concurrente à l’US Open.

Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir. Le retour de ces deux grandes championnes devrait satisfaire les vrais amateurs de tennis, d’où qu’ils soient, et surtout relever le niveau de la WTA tombé bien bas après la déconfiture des Russes, le lent déclin des Williams et de Mauresmo et le niveau vraiment très moyen du « ventre mou » du classement.


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