- Prévenir les situations de violence
- Former les personnels
- Organiser les conditions d'intervention
- 10,5 : nombre moyen d'incidents graves déclarés pour 1 000 élèves du second degré
- 80,6 % des incidents graves sont des atteintes aux personnes (dont violences physiques pour 38,8 %)
- 6,3 % des incidents graves sont des atteintes à la sécurité des établissements (dont port d'arme blanche pour 2,2 %)
- 14,8 % des auteurs d'incidents graves sont extérieurs à l'établissement
Deuxième approche : les formations, notamment pour apprendre au personnel à faire preuve d'autorité lors de crise, lesquelles seront assurées par l'ESEN et l'INHES, dans le cadre d'un partenariat. Autre apprentissage : celui de la sécurisation des établissements qui sera assuré par les académies.
Troisième temps : les interventions, articulées autour d'équipes mobiles de sécurité et la reprise d'un réseau de policier et gendarmes référents. Dans le premier cas, les équipes seront chargées d'une mission triple « informer et prévenir en amont pour réduire les tensions, intervenir immédiatement en cas d'incident grave, protéger les personnes et les biens par une présence continue ». Dans le second cas, on ignore encore ce qui sera en jeu, mais un cahier des charges établi par les ministères de nos deux comiques « viendra préciser leur mission ».
Point intéressant cependant, la fouille des cartables, qui avaient fait un tollé lorsque Xavier Darcos l'avait évoquée : « Nous avons beaucoup discuté et nous avons considéré qu'à ce stade il n'y avait pas nécessité de légiférer. Les éléments que nous apportons aujourd'hui est un élément de réponse », a justifié le ministre de l'Éducation. En revanche l'installation « de sas de sécurité, de vidéoprojection, voire de portiques de sécurité » est laissée à l'appréciation des conseils d'administration, sans que le ministère n'intervienne.
Et pour leur financement, le ministère fera quoi dans ce cas ?