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Nicolas Sarkozy et la haine de toute opposition

Publié le 24 septembre 2009 par Exprimeo

La radicalisation du discours du Chef de l'Etat face à toute opposition installe un climat très particulier. Le Chef de l'Etat confond pouvoir et puissance. Le pouvoir appliqué à une fonction publique demande de l'éthique et la volonté de respecter la diversité de toutes les composantes d'une communauté. La puissance, c'est "l'Etat du je" comme hier à l'exemple caricatural de la mention "je taxe" comme si l'instauration d'une taxe était une décision individuelle. Pouvoir et responsabilité doivent toujours être intimement liés car ce sont les deux facettes de l'autorité : l'une étant la contrepartie naturelle de l'autre. La vie publique française retrouvera un sens quand elle intégrera pratiquement cette réalité. Plus une personne détient du pouvoir, plus cette personne doit être irréprochable et exposée à des mécanismes forts de contrôles. La mise en oeuvre actualisée d'une vraie séparation des pouvoirs demeure le grand sujet de notre démocratie comme de tant d'autres démocraties. " Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser " disait Montesquieu. Pour éviter ce risque, il faut installer un vrai pluralisme de pouvoirs car seul le pouvoir arrête le pouvoir. C'est la faiblesse actuelle de la démocratie Française. Les journalistes n'ont pas mis en oeuvre le devoir de relance qui est le leur. Le PS a fait l'objet de railleries indignes d'un entretien présidentiel. Quant à Dominique de Villepin, il a fait l'objet d'une qualification gravissime pour toute personne respectueuse d'un Etat de droit. Il y a progressivement la banalisation d'une haine de toute opposition qui tranche avec la démocratie pacifiée d'une démocratie moderne.


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