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Le cours ordinaire des choses

Publié le 25 septembre 2009 par Irene

Le cours ordinaire des choses Quelle ne fut pas ma surprise, hier matin, d'entendre la voix de Jean-Louis Murat, sur France Inter. Ajoutée à celle de Pascale Clark (la pauvre, quelle épreuve, interviewer Murat), ça donnait deux belles voix à l'antenne. Murat, maussade et bougon comme à son habitude, a été désagréable, comme à son habitude, bien que content d'être là (on peine à le croire). Contraint et forcé de faire la promo de son 21e album (eh oui, déjà), Le cours ordinaire des choses, Murat voulait un café, Murat voulait réfléchir avant de répondre à la journaliste, rompue à l'exercice, Dieu merci pour elle. Bref, du grand Murat, l'Auvergnat le plus grincheux de la planète.
Pourtant, j'aime bien Murat. Je ne l'écoute plus parce que ça me rappelle trop de souvenirs, mais j'aime bien ce type-là. C'est joli, comme titre, "Le cours ordinaire des choses". Ça sent la vie qui passe, comme le cours d'un fleuve, tantôt en crue, tantôt à l'étiage, tantôt agité, tantôt paisible. Parfois, on ressent le besoin de remonter à la source. Parfois, on préfère aller vers l'estuaire, sentir les embruns. Le Ligérien se situe entre les deux et j'aime bien ne pas avoir à choisir. Je déteste faire des choix mais c'est ça, le cours ordinaire des choses. La vie n'est faite que de choix, plus ou moins heureux, plus ou moins désicifs. Et pour reprendre une citation de Calderón que j'aime bien : "Le pire n'est pas toujours certain".
Photo : Le cours ordinaire de la Loire, samedi dernier, à La Chapelle-aux-Naux. Ce week-end, la marine fluviale fera l'objet d'un grand rassemblement à Orléans, en plein Festival de Loire (démonstrations de halage, d'éclusage, de tirage de sable…).


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