Je suis de ceux qui petits essayaient de gratter encore plus d'attention et de temps de ses parents le week-end en tentant chaque dimanche soir de m'incruster auprès d'eux pour le film du dimanche soir. Et à chaque fois que la musique précédent le générique retentissait, j'entendais, comme un réflexe pavlovien, un "Au lit !". Parfois, avec mes frères, nous arrivions à gratter le début du générique du film.
Aujourd'hui, dans un de mes petits rituels qui ne sert à rien mais que je cultive, j'ouvre le Télérama le samedi matin pour voir quel est la programmation du dimanche soir. Avant il n'y avait que TF1. Aujourd'hui, j'ai plusieurs dizaines de chaines à regarder. Le programme offre un choix qui va du long métrage le plus récent à celui le plus ancien.
Ce choix ne m'empêche pas de penser qu'il manque quelque chose à tout cela. Surement le fait de savoir que le lendemain, au bahut, nous allions tous parler de la même chose.