The Resistance, Muse

Par Theoma


Un groupe de rock peut-il proposer des harmonies symphoniques, des envolées lyriques, une voix d'une force qui se déchire dans l'émotion ? Oui, s'il est britannique et que son nom est Muse. Leur dernier album agresse et berce et même s'il n'est pas aussi bon que les deux premiers (on ne peut pas gagner à tous les coups), même si certains lui reprochent de ne pas être un groupe de rock, de ressembler à du mauvais Queen, on s'en fout !

Le plaisir est là, on tape du pied, la tête se meut d'avant en arrière, on finit par se lâcher, on saute, on danse, on se secoue, on sort ce qui se meurt en nous en expirant et on inspire du renouveau. Bref, le dernier Muse fait du bien.

Et en plus, ils ont de l'humour ! Ayant marre du playback que leur impose les TV italiennes, les membres du groupe décident d'échanger leurs places. Le chanteur-guitariste Matthew Bellamy à la batterie (on voit qu'il s'y connaît autant que moi), le batteur au micro, le bassiste à la guitare. La présentatrice n'y voit que du feu et va même jusqu'à interviewer le batteur en le prenant pour le leader du groupe. C'est délicieux et c'est ici :







Resistance, Muse, un bon cru.