Dans une lettre de 1965 à Jean Paulhan, Georges Perros (de son vrai nom Georges Poulot) démentait se cacher derrière le nom de Georges Perec qui venait d'obtenir le prix Renaudot pour les Choses. Il ne s'agissait que d'une plaisanterie entre amis, Perros était un inconnu complet qui ne livrait que des notes de lecture à la NRF ou à la Comédie Française et n'avait publié qu'un livre de poèmes et un d'aphorismes. Mais Perec était tout aussi inconnu l'année précédente, malgré quelques articles. Le romanesque était totalement éloigné à Perros alors qu'il plaisait à Perec qui avait des idées stendhaliennes, voire verniennes. Ce qui est profondément troublant, c'est que les deux sont morts d'un cancer du larynx à trois ans…