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Blanco entre en jeu. La révolution commence. Tant mieux. Il faut faire pêter le système.

Publié le 16 octobre 2007 par Pierre Salviac

Finie la République des copains-coquins. Le Président Bernard voulait désigner le successeur de coach Bernard alors qui abandonne son poste pour devenir Chef de l’International Rugby Board. Le Président Blanco vient opportunément lui rappeler que le fait du Roi c’est désormais fini. Il est temps que la Fédération Française soit rendue au peuple du rugby.

En attendant l’audit du comité d’organisation de la Coupe du Monde 2007 qui ne sera pas aussi positif que le prétend le Président Bernard le Président Blanco lui rappelle pose la question dans le Parisien de ce jour : "Pourquoi un seul homme déciderait-il d’un choix aussi important, aussi lourd pour le rugby français ?"

Dans la même interview le Président Blanco s’étonne que le Président glouton Bernard veuille cumuler les fonctions de Président de l’IRB et de la FFR qui sont, selon lui incompatibles.

Mais alors qui pour sélectionner le sélectionneur ? Le Président Blanco suggère une commission de 5 personnes : le Président de la FFR, le Président de la Ligue, le Directeur technique national et deux personnage emblématique du XV de France : Jean Pierre Rives et Walter Spanghéro. Cette idée me plait bien.

Ce club de 5 aurait pour mission de définir le fonctionnement du rugby français, elle recevrait les candidats au poste de sélectionneur. Et celui qui serait sélectionné serait le technicien dont le profil serait en adéquation avec le projet de jeu préalablement défini.

Même le poste de Manager des Bleus est remis en question par le Président Blanco. Pourquoi encore Maso en poste depuis 1995. Parce qu’il ne coûte pas un salaire à la FFR ? Parce que ses émoluments sont pris en charge par l’équipementier avec lequel la FFR a renouvelé le contrat ?

Pourquoi pas un autre, plus discret, plus administratif, moins soucieux de mettre en avant son image ? s’interroge le Président Blanco.

Mais la proposition qui me plaît le plus parce qu’elle rejoint mon combat depuis que coach Bernard à détourné à son profit personnel les pubs générées par l’équipe de France c’est que le futur sélectionneur mette dans un pot commun l’argent reçu pour ces spots publicitaires.

D’ailleurs je renouvelle mon appel au Secrétaire d’Etat Bernard Laporte. Avant de quitter l’équipe de France qu’il partage les recettes publicitaires engrangées par lui à l’occasion de cette Coupe du Monde qu’il avait promis de nous faire gagner. Après tout, pourquoi Milloud n’aurait-il pas droit à la même part que celle de l’entraîneur que le Monde entier nous envie au seul prétexte que sa gueule n’intéresse par les agences de publicité.

On gagnera la Coupe du Monde à 30 avait crié haut et fort coach Bernard. On l’a perdu. Qu’au moins il partage les dividendes s’il est vrai que comme le prétend Augustin Pichot le capitaine des argentins, le "rugby c’est du socialisme".


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