Georges Laraque: «On est déjà 100 milles en avant en matière d’esprit d’équipe. Malgré tous les changements, on forme déjà les Nations unies. Les gars se parlent, les gars ont du plaisir, on sent une énergie nouvelle. Ça n’a rien à voir avec le climat de l’an dernier, qui était lourd et négatif».
«Il y a des gars qui ne se parlaient pas. Il y avait des cliques. Les Français ici, les Russes là, les Tchèques dans un coin, les Anglos dans l’autre. Les gars s’occupaient de leurs petites affaires sans jamais penser à l’équipe. C’est difficile de prendre ta place, et plus encore, de traverser des moments difficiles quand l’équipe ne se tient pas. Une équipe unie se regroupe devant les difficultés. Elle se bat. Et la plupart du temps, elle s’en sort. Qu’est-ce qui s’est passé lorsqu’on s’est mis à perdre en deuxième moitié de saison et qu’il y a eu toutes ces histoires et ces distractions? Les gars sont restés dans leur coin. Au lieu de se sortir du trouble, on s’est retrouvés plus creux et plus creux encore, et on s’est fait sortir en première ronde. C’était prévisible».
«C’est vrai qu’il est plus facile de congédier un entraîneur que d’échanger 20 gars. C’est pour ça que Carbo est parti au cours de la saison. Mais des fois, c’est de la faute des joueurs. C’était le cas l’an dernier et c’est pour ça qu’il y a eu le clean-up qu’on a connu.».
«Andrei Markov parle avec tout le monde. Je ne l’avais jamais vu parler dans le vestiaire avant. Les gros gars qui sont arrivés - Gomez, Gionta, Cammalleri - sont ouverts et font partie de la gang au lieu de rester dans leur coin. Les jeunes sont moins intimidés et prennent donc plus facilement leur place».
«Je ne veux pas pointer du doigt ceux qui sont partisPas du tout. Je ne mets pas le blâme sur personne. Je dis juste que la présence de gros noms, de grosses personnalités a fait que les gars se sont regroupés en cliques qui ne se parlaient pas entre elles. Tu ne peux pas passer une saison entière en parlant juste à un groupe de gars. Sinon, il arrive ce qui nous est arrivé.»
«Saku était un excellent leader et ceux qui prétendent le contraire sont injustes et dans le champ. C’était un guerrier. Un vrai. Il le démontrait chaque fois qu’il allait sur la glace. Il donnait l’exemple. Il disait les bonnes choses dans le vestiaire aussi. Il a tenté de regrouper l’équipe. Mais collectivement, on ne suivait pas.»
«Brian Gionta ferait un bon capitaine. Ce sont deux gars de petite taille qui sont des exemples de travail et qui ne reculent pas devant personne. Ce sont des gars dont l’énergie est contagieuse sur la patinoire. Des vrais leaders».