Le socialiste José Socratesa remporté pour la seconde fois les élections législatives portugaises.
Le Parti Socialiste arrive en tête avec 36,5%, si son score a été entamé avec la crise, le score de la gauche reste fort et le PS devrait obtenir environ 100 sièges au Parlement. Socrates avait pris des risques dans cette campagne en musclant son discours et annonçant de nombreuses réformes progressistes comme l’autorisation du mariage homosexuel.
Face à ce discours réformiste et novateur, Manuel Ferreira du parti social-démocrate (en fait conservateur) a joué sur le registre des valeurs familiales et traditionnalistes. Le chef de file de la droite portugaise a opté pour une série de mesures austères et s’est opposé à tous les grands progrès qui pourraient redonner de l’emploi au près de 500 000 demandeurs d’emplois que le Portugal connaît. Les grands chantiers comme la ligne Lisbonne-Madrid voulue par les deux gouvernements socialistes (espagnol et portugais) devrait relancer pour partie l’économie des deux pays.