La libération du Mammouth progresse. C’est la bonne nouvelle de ce début de semaine. Désormais une municipalité ne pourra plus refuser systématiquement de contribuer au financement de la scolarité des mômes inscrits dans l’école privée d’une autre commune. Ce n’est pas encore le « chèque éducation » qui permettrait à chaque famille de choisir librement l’école de ses enfants mais c’est un progrès.
Curieusement, l’annonce de cette modification réglementaire n’a pas suscité une « mobilisation massive » des syndicats de l’enseignement public ni des derniers mammouthophiles compulsifs.
L’espèce serait-elle voie de disparition ? Si c’est le cas on attend avec impatience la réaction du « petit » Nicolas (Hulot pas « l’autre ») qui, en tant qu’ancien élève de Saint Jean de Passy, a probablement un avis sur la question ou au moins quelques belles images à nous montrer.
S’il est normal que l’Etat consacre la majorité de ses moyens financiers à la formation des d’jeunes, il est anormal - pour ne pas écrire inacceptable - que les résultats soient globalement aussi médiocres, pour ne pas écrire calamiteux…
Depuis l’ouverture du Mac Do de Pleurtuit Josette et Marcel ont désormais le choix entre big mac et (vraie) galette-saucisse. Faisons en sorte que pour la scolarité de leur progéniture ils puissent librement choisir entre le collège Salvador Allende et l’institution Notre Dame de l’Immaculée Contraception.
En clair : abolissons la « carte scolaire » et autorisons l’ouverture d’un nombre suffisant de nouveaux établissements d’enseignement privés « sous contrat » pour faire face à la demande toujours croissante des familles et pas uniquement de celles qui ne sèchent jamais la messe dominicale.
Libérer le Mammouth c’est permettre une concurrence libre et non faussée entre établissements d’enseignement au bénéfice de tous les élèves. C’est aussi ça le progrès…