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La conformisation

Publié le 01 octobre 2009 par Xavier1
LA FRANCE:
UN BIEN TRISTE FRIGO

(Vide)



C’est une règle, il faut faire comme tout le monde et ne surtout pas chercher à se différencier des autres afin de ne pas attirer l’attention sur soi.  C’est la devise hélas de beaucoup de gens. Il faut faire  les mêmes bêtises que tout le monde: regarder le foot à la télévision, s’amuser et se divertir au lieu de travailler, vivre dans le bruit au lieu de rechercher le calme pour se ressourcer. On appel cela le fascisme de la conformisation culpabilisatrice. Nous sommes dans une société fasciste orientée vers le divertissement fasciste. Une civilisation dite des loisirs qui empêche de penser et de faire des projets de vie personnels. Personne ne contrôle sa vie, la vie est contrôler par les puissants de ce monde, des industriels et des politiciens  qui utilisent tous les artifices des nouvelles technologies pour hypnotiser les masses qui n’ont que  12 ans d’âge mental, pas plus.
Quand il est question ici de travail, il ne s’agit pas seulement du travail rémunéré, mais aussi du travail domestique, et surtout du travail sur soi, celui qui consiste à se cultiver en permanence, grandir, s’améliorer augmenter son capital savoir-connaissances et pulvériser des records financier, personnels, privés, sentimentaux et de découvrir de nouveaux horizons. Pourtant, il existe une très nombreuse littérature sur le développement personnel, la spiritualité, l’ésotérisme, la méditation, la gestion de soi, et une autre littérature tout aussi abondante destinée à l’amélioration de son habitat, la magie de la maison afin de s’y sentir bien en toute circonstance. Sans oublier la littérature classique et moderne, et bien entendu, ces merveilleux livres de photographies, de régionalisme, de dépaysement merveilleux.
Le réfrigérateur vide et triste qu’est pour le moment devenu la France de 2009 et aussi sans doute des années futures ne doit pas pour autant nous faire plonger dans un désarroi mal venu. Car les carcans sociaux en dépit d’une certaine dite liberté des mœurs n’a en réalité rien changé aux réalité d’hier qui restent comme celles d’aujourd’hui. En effet, comme jadis les couples vont hélas se marier plus par convenance sociales et financières que par amour pur, on va faire croire que l’on est heureux dans son travail alors qu’on s’y ennuie à en mourir mais on ose pas changer par peur de l’opinion des voisins, des amis et de la famille. C’est triste.  Et c’est le quotidien de beaucoup de français un peu partout en France et plus encore à Paris et en région parisienne où il y règne une hypocrisie propre à une vraie fausse bourgeoisie pseudo française la plus fourbe dans toute sa fourberie. Ca existe encore aujourd‘hui cette vieille France qui pue la viande rance. Une élite parasite composée de vieux débris qui manipulent tout et tout le monde, des vieux croutons qui au lieu de s’occuper de leurs funérailles prochaines s’occupent de la vie privée des autres en cherchant à leur imposer leur propres modèles anti vie débiles et tristes à n’y pas croire en leur imposant des schémas de vie minables.
Ne pas trop se différencier est acceptable dans la tenue vestimentaire, dans le langage, dans la façon de se tenir afin de ne choquer personne en société pour d‘éviter toute forme d‘exclusion et ou des ricanements insupportables et de ne pas donc ressembler à un marginal qui détonnerait beaucoup trop par rapport au reste de la population, mais de là à finir par mener une existence de prisonnier et de vivre dans le silence totale et absolue une vie de désespoir tranquille en singeant les autres est horrible à n’y pas croire. Et c’est pourtant le quotidien malsain de nombreux de nos concitoyens. Avec un nombre incroyable de femmes qui supporte cela. Comme quoi la France, les françaises et les français qui se disent autonomes sont encore prisonniers de conventions effroyables.




LE PARAVENT DES APPARENCES:

 

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Carte postale: instantané de la France:
Les villes de grande solitude:


Allez faire un tour dans la rue, vous serez aux premières loges pour contempler le festival des imbéciles. Un véritable défilé de décérébrés, d’énergumènes de toutes les couleurs, qui d’ailleurs ne se cachent plus. Jadis, ils restaient enfermés dans leur banlieue, à présent ils viennent nous envahir au centre ville; pire encore à Paris intra muros y compris sur les Champs Elysées, ils viennent se rendre en spectacle en marchant les jambes écartées pour prendre l‘ensemble du trottoir en hurlant comme des singes. Cela quelque part doit être dur pour les doyens locaux, la faculté historique qui ont vu défiler les troupes allemandes sous leurs fenêtre durant l’Occupation, et qui doivent contempler des envahisseurs d’un genre tout  nouveau:  les orang outans et autres chimpanzés de banlieue, ce qui doit être une rude épreuve pour eux. Le bon vieux Paris outragé, Paris brimé, Paris martyrisé prend à nouveau toute sa signification. A quand le Paris libéré maintenant.


LES RICHES PAUVRES
Nouveau miséreux et nécessiteux de l’âme:
Beaucoup de nos concitoyens recherchent hélas davantage à paraitre qu’à être. Et cela dépense énormément d’énergie au quotidien. On y perd beaucoup de son âme à faire cela. C’est assez misérable. C’est de la misère dans tous les sens du terme. Si certains paraissent plus ou moins riches, et ont même atteint la richesse financière, il faut le reconnaitre que la plupart sont dans la réalité dans les mêmes conditions que les plus pauvres que l’on peut trouver allongé par terre dans la rue ou sur un banc. Quelque part ils font pitié ces nouveaux riches sans valeurs humaines, car ils sont réellement pauvres. J’ai un jour lu dans un livre l’histoire d’un groupe de jeunes gens qui ont décidé de s’associer pour créer une société afin de s’enrichir aussi vite que possible. Ils y sont parvenu. Chacun d’eux est parti réaliser ses rêves avec sa fortune. L’un d’eux cependant a fait un choix qui lui tenait  particulièrement à cœur mais qui est en fait quelque part assez sordide. Il a décidé de rester enfermé chez lui à regarder la télévision du matin au soir. En fait il repassait en boucle avec son magnétoscope toujours le même film.  Son domestique lui apportait sa nourriture et celui-ci devait le servir avec des gants blancs et marcher sur des feuilles de sopalin qu’il devait ensuite enlever après son passage afin de ne pas polluer les tapis et la moquette de sa chambre. Etonnant vous ne trouvez pas? Les personnes qui ont atteint un succès relatif ou formidable sur le plan financier sont souvent dans la réalité des misérables dans leur vie quotidienne.


LA LACHETE ORDINAIRE
Dans son aspect le plus sordide:

C’est à la mode en France de baisser son pantalon plus ou moins joyeusement et de faire allégeance devant quelqu’un considéré comme puissant sur le plan économique ou sur le plan politique ou sur les deux à la fois. C‘est d‘un tragique. Vraiment tragique.  On ignore à quoi cela est réellement du. Sans doute à un gène que l’on peu appeler celui d’une certaine forme étrange de la collaboration. On ignore encore dans les faits actuels si la collaboration est génétique ou culturelle en France. Il n’est pas impossible que ce soit les deux. C’est assez symptomatique. Pas pour tous les français, mais pour quelques uns. C’est en particulier le cas chez bon nombre de vrais faux bourgeois parisiens ( ou qui aspirent à le devenir ) de Paris intra muros qui ne veulent pas voir les choses changer autour d‘eux. Ce sont quelque part des consanguins malsains en train de bouffer des biscuits à la fenêtre de leur immeuble bouclé avec digicode et vigil.
Je n’aime pas les familles vieilles France qui pue le rance.  Elles sont dépassées depuis longtemps et n’ont pas la moindre ambition de changement et d‘amélioration et encore moins d‘estime de soi. Ce ne sont que des profiteurs du système qui recherchent avant tout des postes très élevés et à responsabilité dans la fonction publique sans en avoir le moindre talent et compétence. Hélas.
Il n’y a que les familles bourgeoises de militaires qui trouvent grâce à mes yeux. Les autres, ce sont quand mêmes des êtres assez médiocres qui critiquent les commerçants, les industriels, les entrepreneurs, bref, on ne peut plus rien espérer de cette espèce d‘oiseaux rares en voie d‘extinction. Les schémas de ces familles manquent cruellement de modernité, tout ou presque y est resté féodale. On crève de richesse chez ces gens là. L’immense fortune que certains ont accumulé durant l’Occupation leur permet de vivre entre eux bien à l’abri de toute crise et de toutes formes d‘inflation. Il doit y avoir de ces lingots et bijoux sous les matelas,  dans les armoires et les faux-plafonds.
Cependant il y a plusieurs formes de haute bourgeoisie, heureusement. Certaines sont tout à fait remarquables.
Le français moyen qui critique son supérieur hiérarchique se met pourtant à genoux devant lui, et embrasse sa chevalière au doigt comme un larbin face à un boss de la mafia. mais il y a des bourgeois très bien. Moi par exemple, dont les communistes (certains) m’ont injurié dans la rue une fois en me traitant je vous le jure de sale bourgeois. Bref, ma clientèle est constituée à 100% de bourgeois qui sont d’ailleurs des gens très sympathiques, aux antipodes des bêtises que l’on raconte sur eux.

Xavier  Jaffré

VAC  PRESSE

www.xavier-jaffre.info 2004-2009

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