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Les aventures des nouveaux Pelé. Episode 1, du Bresil à Lyon : Marcelo salace

Publié le 02 octobre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

A partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche le Vestiaire vous propose une enquête inédite et exclusive sur l’immigration en Europe de l’élite du football brésilien. Leonidas, Ademir, Pelé, Garrincha et Gilmar ont visiblement perdu leur passeport. 

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 A quoi sert un joueur brésilien ? La réponse est aisée, même pour les recruteurs de Severino Lucas: il rend une équipe meilleure car il est meilleur que les autres. Dans la plupart des cas c’est un echec, mais quand on vise une domination européenne, l’erreur est moins permise. Lyon a donc décidé d’embaucher Marcelo pour faire le tri, c’était il y a 10 ans. Bilan (1/2).

Tout avait commencé par Sonny Anderson. Fatigué par ses 44 matchs de liga en deux saisons à Barcelone, le Brésilien s’était laissé convaincre de revenir en France. L’intermédiaire s’appelle donc Marcelo Kiremitdjian, il est Brésilien, un peu Arménien aussi et a joué à Lyon entre 1993 et 1998. Coup de chance, à l’époque ça suffit pour une reconversion. Revenu au Brésil, Marcelo est chargé par Aulas de garder un œil sur les jeunes pousses de son pays. Agent, il n’y avait pas pensé, il signe donc un contrat d’exclusivité. Lyon a flairé la bonne affaire, Marcelo aussi, qui a eu raison ?

Marce et ça repart pas

Le transfert d’Edmilson à l’été 2000 est une première alerte. Pour 10 millions de dollars, le jeune défenseur prometteur débarque. Doué techniquement, il est traité de Laurent Blanc à son arrivée. Injuste, son transfert au Barça pour 8 millions d’euros, soit 4 de moins que Luyindula à l’OM, prouvera à tout le monde que sa place était au milieu, puis sur le banc. Les supporters de Valence s’en étaient aperçus un peu plus tôt. Bak, Laville et Müller tiennent alternativement compagnie à Edmilson, pendant que Nantes s’envole vers un titre de champion de France sans Loko, Ouedec, Pedros, Karembeu et N’Doram. Il faudra quelques semaines pour comprendre la vanne, mais Marcelo a senti qu’il y avait un coup à faire.

Quand ça veut pas, Caçapa

Il s’appelle Claudio Caçapa, il apprendra vite le Français, sera très gentil avec tout le monde et terminera capitaine. Il pensait finir sa carrière à Lyon mais Newcastle le désire tellement qu’il snobe la prolongation de contrat d’un an au rabais de son président, qui n’a absolument pas voulu se débarrasser du cadeau encombrant de Marcelo. Depuis, le Brésilien et son club ont retrouvé les sommets.

Mais les meilleurs nez ont des absences et Juninho débarque l’été suivant. Sa saison 2001/2002 est assez médiocre, Marcelo ne pensait pas qu’il s’adapterait aussi bien, Juninho ne pensait pas que les gardiens français laisseraient passer autant de ses coup francs. Le meneur de jeu au cheveu canin devient une icône, ça renforce au moins le crédit de l’agent. Ses crédits, l’OL va rapidement tous les lui payer. Pourtant, ses demi-finales de ligue des champions seront aussi nombreuses que ses finales. Marcelo ne doit pas bien comprendre le Français d’Aulas. A suivre…


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