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Tout synchroniser et partager, depuis et vers toutes les plateformes.

Publié le 09 septembre 2009 par Ccarvounas

Rien n’est plus compliqué, ni difficile, ni complexe qu’une synchronisation.
Tous ces formats de fichier, tous ces systèmes d’exploitation, comment faire en sorte que je puisse retrouver le fichier Word sur lequel je travaille en ce moment, accessible depuis mon assistant numérique, pour finir de rédiger  mon document sur ma plateforme Linux professionnelle, avant de le sauvegarder dans mes archives sur mon PC personnel ?
Au sein de ce billet, je vous propose de découvrir un service vous offrant cette fonctionnalité quasiment en temps réel, et ce pour toutes les plateformes (Linux, Mac, Windows, BlackBerry, Windows Mobile, Android) sans rien transporter d’un point à l’autre, et sans rien avoir à faire pour qu’elle opère… car tard le soir, ou tôt le matin, qui n’a jamais oublié sa clé USB ou de lancer son logiciel de synchronisation préféré ?

SugarSync, la synchronisation douce et universelle

Oui SugarSync fait partie de ces services SaaS qui me plaisent tant.
Oui SugarSync permet l’ubiquité des données sur toutes les plateformes, sans s’affranchir du problème d’interopérabilité des données… Il vous faudra pour cela choisir les applications qui vous libèreront à leur tour de votre système d’exploitation, ainsi que nous l’avons évoqué au sein de l’article « Être indépendant de tout OS ».

SugarSync se base sur la présence d’un agent (application dédiée à votre plateforme matérielle et système d’exploitation) dont le rôle est d’automatiser les synchronisations voire les sauvegardes.

Une fois votre inscription sur le site effectuée, téléchargez les versions de ce dernier dédiées à toutes les plateformes que vous souhaitez synchroniser entre elles (Pour Linux prendre la version Windows et la faire tourner sous Wine).

Il n’y a pas de limite au nombre de ces plateformes pour un abonnement, la seule limitation étant l’espace de stockage COMMUN disponible.

Quelles sont les fonctionnalités que nous offre donc l’agent SugarSync une fois paramétré ? (l’opération prends deux minutes à peine, et se résume à donner un nom unique à la machine en cours, ainsi que de décider avec quelles autres plateformes rattachées au compte on souhaite la synchroniser)

  • Toutes les machines rattachées à un compte ont accès à un dossier particulier appelé « Magic Briefcase », c’est un répertoire câblé par défaut pour une synchronisation automatique, entre toutes vos machines sans rien avoir à faire.
  • Il est possible pour tous les répertoires de tous les disques d’une plateforme de décider où non (de façon récursive) si son contenu sera copié au sein de l’espace « loué ». C’est cette copie qui sera répliquée au travers des machines cibles avec lesquelles vous souhaiterez mettre en place la synchronisation.
    • Il est aussi possible pour tout ou partie de ce(s) répertoire(s) de servir simplement d’archives… leurs contenus ne seront pas alors synchronisés avec d’autres plateformes.  Ils deviennent alors de simples copies statiques jusqu’à la prochaine mise à jour – manuelle – sur requête utilisateur.
    • Dans cette approche, SugarSync se transforme en disque Web avec néanmoins un grand plus sur le reste de la concurrence… l’accès depuis les assistants numériques personnels.
  • Il est évidemment possible de partager un ou plusieurs répertoires d’une machine entre plusieurs personnes (seule celle décidant du partage doit avoir un compte) afin d’utiliser le service comme un service collaboratif.
  • Dans le cas des terminaux mobiles, SugarSync ne réplique pas le contenu des répertoires sur les PDA bien évidemment, mais il leur permet d’y accéder afin de consulter ou d’exploiter les documents au travers d’applications idoines (Document To Go pour les BlackBerry, Pocket Office pour les Windows Mobile par exemple pour les fichiers office). Les répertoires sauvegardés ou synchronisés par SugarSync peuvent aussi devenir des cibles pour les photos ou enregistrements audio générés par les assistants numériques personnels.

Les coûts de SugarSync sont proportionnels à l’espace de stockage que l’on souhaite disposer comme indiqué ici (environ 80 euros pour 60 Giga-octets annuels).

Certes cela à un coût, mais pour passer d’une machine à une autre de façon totalement transparente et automatique (sans rien « oublier » de faire… ou de prendre avec soi) ou encore pour pouvoir accéder depuis vos terminaux et les autres (un portail personnalisé pointant sur l’ensemble des donnés sera alloué pour tout abonnement) le prix me semble plus qu’honnête, surtout si on le compare à l’offre moins fournie, plus chère et limitée aux Macs d’Apple.

Voila, vous savez tout.
Vous passez trop de temps devant votre écran

;-)

Au plaisir de vous lire.
Christophe Carvounas


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