Magazine

Premier jour avec le 7D, premières photos, premières impressions…

Publié le 02 octobre 2009 par Paul
Premier jour avec le 7D, premières photos, premières impressions…

Depuis l’essai des sensibilités ISO à 18MP, le 7D n’a pas eu le temps de refroidir puisque je voulais absolument sortir faire quelques photos « grandeur nature » afin de tester ses capacités « sur le terrain ». Vraiment satisfait de mon achat, les Canonistes ne se sentiront pas totalement dépaysés, mais je reconnais que la transition depuis le 40D risque de prendre un peu de temps. N’ayant jamais acheté un appareil photo de ce niveau de gamme, je trouve les capacités de ce boitier époustouflantes, néanmoins un apprentissage sera nécessaire pour tirer toute la quintessence de ces dernières. Je suis loin d’avoir trouvé toutes mes marques et c’est assez frustrant d’avoir à tâtonner quand il s’agit d’aborder telle ou telle situation. C’est donc humblement, sans aucune prétention et avec une certainement humilité, que je vous présente mes premières photos fraichement sorties de ma carte mémoire. D’autres clichés seront ajoutés, n’hésitez pas à revenir faire un tour !

DPP_0002 IMG_0120 DPP_0001 IMG_0105 IMG_0115 IMG_0323 IMG_0256 IMG_0188 IMG_0170 IMG_0173 IMG_0201 IMG_0204 IMG_0177 IMG_0181 IMG_0182
Pour voir les photos dans une meilleure résolution, rendez-vous dans l’album photos.

Pourquoi DPP n’est-il pas livré avec une corde ?

canon-utilities

La plupart du temps, lorsqu’un boîtier vient juste de sortir, seul le logiciel constructeur (généralement fourni avec l’appareil) est en mesure de traiter les fichiers RAW et le 7D ne déroge pas à cette règle. Pour l’instant, faute de mise à jour, j’ai donc du me résoudre à mettre Aperture de côté et installer le logiciel de Canon : Digital Photo Professional. Etant en terres inconnues, j’ai installé, bien involontairement croyez-moi, une dizaine d’utilitaires Canon dont je n’ai que faire. Là j’étais déjà bien remonté, mais lorsque j’ai vu le manque d’ergonomie de cette interface disgracieuse, je suis resté songeur. Déstabilisé comme je l’étais, je ne me suis même pas hasardé à effleurer le moindre réglage et j’ai donc procédé au dématriçage (à la dérawtisation) avec tous les paramètres par défaut. Utilisateurs de DPP, faites-vous soigner !

Premier jour avec le 7D, premières photos, premières impressions…

Quelques remarques en vrac…

Ne disposant pas du recul nécessaire pour évaluer correctement les principales fonctions du 7D, je vais me contenter de livrer, en vrac, mes premières impressions ; sans vraiment rentrer dans les moindres détails.

Dimensions, poids, ergonomie et prise en main

canon-eos-7d-ergonomie

Le 7D est légèrement plus volumineux que le 40D mais il est aussi plus lourd de 80 grammes (40D:740g, 7D:820g). Le fonctionnement des touches (essentiellement les molettes et le joystick) est plus agréable que sur les modèles xxD et tout simplement incomparable aux modèles xxxD (et xxxxD). Toutes les commandes « répondent » plus rapidement, sont plus douces, fluides et précises. A titre de comparaison avec le 40D, sur le 7D j’ai l’impression que la molette arrière est montée sur un roulement à billes ! Quant au bruit d’ouverture du flash, il est également plus sympa et moins métallique. Avec 18 millions de pixels sur un capteur APS-C comme celui-ci, des cailloux de qualités sont fortement recommandés. Des objectifs souvent onéreux, généralement assez volumineux et au poids non négligeable. Ceci étant, expérience faite avec mon Canon EF 70-200mm f/2.8L IS (1.5kg tout de même), vous conseiller l’achat du grip-batterie Canon BG-E7 (200€) ne me semble pas inapproprié.

Rafale et carte mémoire

Un tableau présent à la page 59 du mode d’emploi résume presque tout ce que j’ai à dire alors ne nous compliquons pas la vie…

canon-eos-7d-rafale

Comme je l’avais précisé précédemment, le poids des fichiers RAW du 7D (en 18MP) oscille entre 20 et 35Mo, une compact flash d’une bonne capacité est conseillée. A titre indicatif, et en me basant sur une capacité moyenne de 28Mo/photo, ma CF Sandisk Extreme IV Ducati 8GB arrive difficilement à emmagasiner plus de 280 clichés. A moins de régler l’appareil en sRAW (10MP), une carte de 8GB me semble être le minimum et une carte de 16GB ne sera vraiment pas un luxe, pour peu qu’on utilise la fonction vidéo Full HD… Au delà de la capacité, bien veiller à prendre une carte véloce et performante : mention UDMA recommandée !

Visée réflexe, écran LCD arrière et niveau électronique

canon-eos-7d-niveau

Copyright : photovore.fr.

Dans le viseur, la couverture 100% est vraiment très appréciable : on cadre exactement ce que l’on photographie et quel confort d’utilisation ! La résolution de l’écran LCD arrière a fait un bond en avant (toujours par rapport au 40D) et permet de contrôler convenablement le rendu des photos. L’interface, évidemment plus complète, est plus fluide et agréable. Petite précision en passant : il est possible d’ajouter un « copyright » (généralement le nom du photographe et une description) aux informations Exif des fichiers. Le niveau électronique permet de contrôler la planéité de l’appareil sur deux axes. Certains s’interrogeront peut être sur l’utilité de celui-ci, il paraît qu’il est très utile lors de l’utilisation d’objectifs à décentrement : je ne suis pas en mesure de confirmer (ou d’infirmer). En mode liveview (comme ci-dessus) le niveau électronique s’affiche en surimpression mais il est aussi possible de l’afficher sur l’écran LCD arrière pendant l’utilisation du viseur.

Le nouveau système autofocus et ses 19 collimateurs

Canon EOS 7D 19 collimateurs autofocus

Ce nouveau système autofocus est tout simplement HALLUCINANT. Très réactif et vraiment véloce : une pure merveille à utiliser sans modération ! Ceux qui font de la photographie sportive et/ou animalière seront comblés. Je ne vais pas rentrer dans les détails car il y aurait des tonnes de choses à dire et je ne vois pas l’intérêt de recopier le manuel d’utilisation. Le manque d’habitude fait que j’ai beaucoup de mal à le paramétrer rapidement, mais maintenant que j’ai capté comment le régler sans passer par l’écran LCD arrière, ça va envoyer du gros bois. Pourtant adepte du mode « One-Shot » dans beaucoup de situations, je vais probablement revoir ma position.

Le mode vidéo

La vidéo est d’une qualité démentielle mais je ne souhaite pas en dire bien davantage car cette fonction a été testée à de nombreuses reprises sur le net. Je vous conseille ces quelques articles de Nicolas Esposito. Vous trouverez des centaines de vidéos sur Vimeo et quelques unes sur Canon Field Reviews. Aller, juste une petite pour le plaisir…

Sensibilité ISO, flashs déportés et autres petits trucs

Ayant déjà abordé la sensibilité ISO dans cet article, je ne compte pas trop y revenir. Sachez tout de même que les clichés restent pleinement exploitables jusqu’à ISO-3200. Les plus perfectionnistes pourront atténuer le bruit lors du post-traitement à partir de ISO-1600 par exemple. Avec un bon post-traitement, je ne trouve pas les clichés photographiés à ISO-6400 complètement inexploitables, pour un usage internet par exemple. L’extension à ISO-12800 (H) est surtout présente pour la forme et ne peut être utilisée que pour dépanner.

C’est avec plaisir que j’aurais parlé du système de flashs déportés, si j’avais eu l’occasion de l’essayer. A défaut, j’ai rassemblé les 17 pages du mode d’emploi qui traitent de ce sujet, dans un fichier .pdf (1.9Mo).

Un bouton « RAW/JPEG » bien pratique a fait son apparition. Si vous avez demandé (dans l’interface) d’enregistrer les photos en RAW, ce bouton permet d’enregistrer « à la volée » la photo au format JPEG en plus de la photo RAW. Le boitier est bien sûr livré avec un chargeur simple batterie et il ne semble pas qu’un chargeur double batteries, pourtant bien pratique pour les utilisateurs de grip-batterie, soit pour l’instant disponible au catalogue Canon.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Paul 502 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog