Le cancer du sein : première cause de mortalité chez les femmes en France

Terrible constat : la partie anatomique de la femme certainement la plus charmante est également son plus grand point faible et la cause de mortalité la plus fréquente chez les Françaises. 50 000 nouveaux cas sont diagnostiqués tous les ans, 12 000 françaises décèdent chaque année. Il semblerait que si ces femmes avaient passé une mammographie à temps, près de 3 500 femmes vivraient encore aujourd’hui. Une importante campagne de prévention, associée à un magazine féminin, est actuellement en cours afin de sensibiliser à la fois les femmes, victimes de ce fléau et les pouvoirs publics pour obtenir la gratuité du dépistage du cancer du sein dès l’âge de 40 ans. Le gouvernement a étendu le dépistage organisé et gratuit à tous les départements français aux femmes de plus de 50 ans. Cela permet déjà de détecter 6 cancers environ pour 1000 femmes. Or plus de 30% des cancers du sein touchent les femmes de moins de 50 ans, de plus les cancers détectés chez les femmes jeunes évoluent malheureusement plus rapidement. Combien de vies peuvent être épargnées et indirectement diminuer les coûts engendrés par les traitements et l’ensemble des soins prodigués pour une telle maladie ?

Pour sensibiliser les femmes et trouver des fonds pour la recherche, de nombreuses actions sont menées par des associations (notamment Le cancer du sein, parlons-en) sur le terrain en organisant des colloques d'information, au sein des assemblées délibérantes, auprès de la Ministre de la Santé etc... Une course à pied est d’ailleurs organisée dimanche 4 octobre à Paris par Odyssea Paris au profit de l’Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif. Plus de renseignements sur leur site en cliquant ici.

Je sais bien que les comptes de la sécurité sociale explosent, que les déficits sont abyssaux plus de 23 millions d’euros, mais on en peut pas rester les bras croisés sur nos poitrines en attendant que cela se passe… La prévention est essentielle et primordiale pour aider les femmes à se prémunir de cette maladie. « Le dépistage c’est un peu comme la ceinture de sécurité, il n’empêche pas l’accident, mais il peut éviter d’en mourir ».