D’Hull mais pas dull
Pour résumer, The James Dean Syndrome c’est un doigt dans la bouche pour l’obscénité du garage punk, une main dans les cheveux pour le côté rétro, puis qui glisse sur la cuisse pour la touche de sensualité post-punk.
Voici pour l’aperçu des influences musicales tandis que les paroles s’inscrivent sans doute dans une longue tradition locale d’amour pour la poésie que cultive la nordique cité de Hull dont le trio anglais est originaire.
Leur nom fait référence à ces talents morts avant d’avoir pu être exploités à leur pleine capacité et il n’est alors pas surprenant de sentir une dimension ténébreuse au-delà des riffs accrocheurs. Formés il y a trois ans, ils n’ont acquis leur maturité sonique qu’au début de l’année selon leurs propres dire, causant rébellion, vie et fureur sensibles sur la remarquable chanson Witch.
Puisque leur EP EXPERIMENTAL NUMBERS2 est apparemment introuvable (pour le moment), on ne peut que conseiller d’écouter les titres efficacement ciselés des James Dean Syndrome directement sur leur MySpace à moins de faire le déplacement pour une prestation live fin août en compagnie de tienstiens Thee Vicars.