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Publié le 05 octobre 2009 par Aurore @aurore

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Laisse parler ton cœur

Agis

« Mets tes baskets et cours si vite que la maladie ne puisse te rattraper »

Un million, un millier de pas, avance vers le chemin de la guérison.

Donne de ton temps,

Élargis ton champ

Soutient  ELA


Afin qu’un millier d’enfants, de jeunes et d’adultes puissent être sauvés !

LA LEUCODYSTROPHIE

Un bug des systèmes nerveux dont l’AMIELINE (couche de graisse situé en périphérie du nerf) est grignotée chaque jour un peu plus et entrave les ordres du cerveau.



Dictée d’Ela

Le dictionnaire

Comme je n’ai jamais été fort en orthographe, il m’a fallut cinq bonnes minutes, pour trouver dans le dictionnaire le mot « incurable » A voir les yeux fatigués de mes parents, je me doutais que j’allais lire une mauvaise nouvelle « incurable  qu’on ne peut soigner. Synonyme : inguérissable ». Quel rabat-joie ce dictionnaire même pas une lueur d’espoir ou un mot réconfortant. De colère, j’ai décidé de le jeter et d’en écrire un nouveau, sans maladies et sans pleurs, qui commencerait par «  A vos marques » (parce que j’adore le sport) et finirai par zoo. » Si cette maladie est aussi méchante, m’a affirmé le docteur, c’est parce que c’est une maladie orpheline ». Voilà une drôle d’explication : avoir perdu ses parents, est-ce  une raison pour se venger sur les enfants des autres ? Je ne lui ai rien fait, moi, à cette maladie au nom compliqué. Pourtant, si j’écoute les gens autour de moi, elle finira par me rattraper. Pas si sur. La course, croyez-moi, je connais. Il faut me voir dans le stade : dès que j’ai ma vieille paire de basket aux pieds, rien ne peut m’arrêter. Alors je vais courir, courir si vite que la mort ne me rattrapera jamais. Courir avec mes semelles de vent pour disperser aux quatre coins du monde les pages de mon dictionnaire. Et si je dois m’arrêter un jour, je sais que viendront d’autres enfants pour prendre le relais, d’autres courses, d’autres espoirs. Et quand nous serons des milliers, quand nous serons une armée, nous piétinerons la maladie. Avec pour arme notre volonté. Et une bonne paire de basket.

Guillaume Musso. « Là où il reste de l’espoir, il ne fait jamais nuit… »




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