Il y a 10 ans, le naufrage de l’Erika provoquait une des plus grandes catastrophes écologiques que la France ait jamais connue.
Aujourd’hui la cour d’appel de Paris juge à nouveau les responsables présumés de la catastrophe. Sur le banc des prévenus : l’armateur du navire, son gestionnaire, la société de classification et bien entendu le groupe pétrolier Total propriétaire de la cargaison.
En première instance ils avaient été condamnés aux amendes maximales et à verser 192 millions d’euros aux parties civiles. Une somme qui ne satisfait pas le conseil régional Pays de la Loire qui, en compagnie de 7 autres collectivités, réclame l’amplification du premier jugement. « Nous voulons que le préjudice écologique soit reconnu pour les régions et pas seulement pour les départements » a expliqué l’avocat de la région.
En 1999, le naufrage avait souillé 400 km de littoral breton et plus de 150 000 oiseaux avaient été mazoutés.
La catastrophe avait soulevé une vague de protestation et de mobilisation, de nombreux bénévoles venus nettoyer les plages bretonnes. Pour leur rendre justice, Total doit prendre ses responsabilités et payer l’intégralité de la facture de ce drame écologique.
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