Greenpeace France a commandité à un laboratoire indépendant, l’ACRO (Association pour le Contrôle Radioactivité dans l’Ouest) un rapport sur le Centre de Stockage de la Manche (CSM). Ce site regroupe des déchets nucléaires dits faiblement radioactifs entreposés entre 1969 et 1994. Le rapport de l’ACRO souligne la gestion scandaleuse de ces déchets.
Les nappes phréatiques autour du site sont contaminées. La structure d’entreposage s’effondre. Les déchets de longue vie sont stockés dans des conditions inadmissibles. Le CSM est une catastrophe environnementale et sanitaire, une menace permanente. Il est contaminé pour l’éternité, ne pourra jamais être banalisé.
Malgré ce bilan accablant, le Commissariat à l’Energie Atomique estime que « le site de la Manche, après vingt-cinq ans de bons et loyaux services, figure désormais comme une référence internationale dans le stockage des déchets ». A nos yeux, il prouve plutôt l’irresponsabilité de l’industrie nucléaire et son incapacité à résoudre le problème des déchets.
Dans l’immédiat, Greenpeace demande que les déchets entreposés au CSM soit triés et reconditionnés. Au-delà, nous exigeons de nouveau l’abandon du nucléaire. Déchets, prolifération, risques de catastrophe et d’attentat, coûts exorbitants, monopolisation des ressources au détriment des énergies propres : pour toutes ces raisons, le nucléaire ne peut être une option. Il ne peut pas non plus être une réponse aux changements climatiques en cours.
Depuis le début des années 70, Greenpeace réclame la fin du nucléaire. Nos arguments sont toujours les mêmes, les preuves que nous avons raison toujours plus nombreuses.
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