Par-dessus les murs, le ciel
et le jardin tant de fois revu en rêve
le poirier n’abrite plus personne
et l’échelle a été enlevée il y a longtemps
Comme un mandala vide, la pelouse
s’y tenir au centre c’est tomber dans un puits
qui traverse le temps
Transposer cette chute en distance infranchissable
c’est restituer la présence absente
renaître au sourire mortel de l’amour
d’en bas je vois le cercle pâle du jour
(Heather Dohollau)