Le moulin est muet. Muets le mur et le toit. Les tours aussi. Windisch a appuyé sur l'interrupteur et éteint la lumière. Il fait nuit entre les roues du moulin. L'obscurité a englouti la poussière de farine, les mouches et les sacs.
Le veilleur de nuit est assis sur le banc. Il dort. La bouche ouverte. Les yeux du chien brillent sous le banc.
Windisch s'aide des mains et des genoux pour porter le sac. Il l'appuie contre le mur du moulin. Le chien regarde et bâille. Ses dents blanches dessinent une morsure.
La clé tourne dans la serrure du moulin. La serrure craque sous les doigts de Windisch. Il compte. Il sent battre ses tempes et il se dit :…