Et pendant que l’on débat à hue et à dia sur “La Mauvaise Vie”, d’autres se repaissent dans la “bonne”. Sans vergogne. Un jeune garçon. Par exemple. Un jeune garçon particulièrement pressé. Certes, quand on est jeune, on est, de fait, pressé. D’autant plus en scooter. Mais à ce point-là, c’est assez remarquable !
Or donc, Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine et président surprenant, pour ne pas dire inattendu, du groupe "UMP-Nouveau-Centre-divers droite” de ce même Conseil (poste qui aurait dû échoir au centriste, Hervé Marseille) devrait, en décembre prochain, prendre la présidence de l’Epad, et une nouvelle fois, au détriment … d’Hervé Marseille. Hervé Marseille, véritable François Pignon de Jean Sarkozy ..
Je dis “devrait” mais c’est comme si c’était fait, vu que ce jeune homme a l’entier soutien de la majorité qu’il .. préside. Quand bien même manquerait-il d’expérience pour briguer un tel poste pour lequel il est (très) loin d’être légitime.
Ainsi va la (bonne) vie dans une démocratie de type "irréprochable".
Mais, au fait, qu’est-ce donc, déjà, qu’une "démocratie irréprochable" ?
Eh bien, un homme, qui lui aussi (mais ce doit être un pur hasard) fut président de l’Epad (entre avril 2005 et janvier 2007) nous en donnait une définition, le 14 janvier 2007.
Extraits :
”La démocratie irréprochable ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés mais en fonction des compétences (…) Le fait du prince n'est pas compatible avec la République irréprochable.”
C’est beau, non ?
Nonobstant, est-ce bien la peine de rappeler que ce promoteur d’une “démocratie irréprochable”, celle qui devait mettre un terme au “fait du prince”, n’est autre que Nicolas Sarkozy, père du bienheureux Jean Sarkozy ?
Non.
Ne gâchons pas, par pur mauvais esprit, la "bonne vie" de nos bien nés et fortunés concitoyens.