Voilà la question à laquelle le dernier “white paper” de BBMG tente de répondre (vous pouvez le télécharger gratuitement).
Si vous ne la connaissez pas, la thèse principale qui est à la base des travaux de BBMG est que le (nouveau) consommateur est beaucoup plus exigeant avec les entreprises qui lui offrent des produits et services. Selon les recherches de BBMG, les consommateurs entretiennent le doute envers les grandes entreprises et recherchent plus de transparence et de responsabilité sociale. Dans ce mouvement, le consommateur n’est plus isolé car il est en mesure de consulter et discuter avec des millions de gens présents sur le Web. Il s’agirait là d’une nouvelle économie impliquant un transfert de pouvoir vers les nouveaux consommateurs…et c’est dans cette nouvelle économie que les OSBL doivent obtenir l’attention ainsi que la confiance des consommateurs.

La moins bonne nouvelle pour les OSBL est que les nouveaux consommateurs sont également plus exigeants envers les organismes auxquels ils contribuent. Ils exigent de la transparence et de l’efficacité. De plus, d’un point de vue communicationnel et relationnel, les consommateurs s’attendent à des approches qui mobilisent plusieurs individus désirant joindre une communauté de passionnés qui veulent provoquer un changement. La campagne de financement d’Obama l’a bien montré : aller chercher un petit don de la part de millions de gens peut se faire avec les outils du Web 2.0.
Les OSBL sauront-ils prendre ce virage? Je ne suis pas assez près des gens qui travaillent au sein des OSBL pour me prononcer, mais selon Seth Godin dans cet article, la réponse serait non…