Magazine

Marti : «Montrer que l’on existe

Publié le 08 octobre 2009 par Bordeaux7

Marti : «Montrer que l’on existeDimanche, à 14 h 15, l’Union Bordeaux-Bègles reçoit Agen au stade Chaban-Delmas. Plus qu’un match de rugby c’est un véritable challenge pour un club et son président Laurent Marti.
Ce match dans un stade de plus de 30 000 places, c’est une première dans l’histoire de la Pro D2. Vous avez vu grand ?

Laurent Marti : Entre Musard et Chaban-Delmas nous n’avions pas trop le choix… Au-delà de ça, nous allons jouer devant plus de 10 000 personnes, nous espérons 15 000, plus encore, cela serait vraiment génial. Alors c’est vrai que si le stade est au tiers rempli cela peut sonner un peu vide. Mais je pense qu’il va y avoir du monde. Nous vivrons un très beau moment de rugby. Nous allons attirer l’attention, montrer que nous existons.
On parle de l’Aquitaine comme de la terre du rugby et Bordeaux en est sa capitale. Est-il simple de faire naître un engouement de masse autour de ce sport ?
Nous sommes depuis quelques années dans le ventre mou du classement donc c’est notre faute si cela paraît compliqué d’intéresser les gens. Mais Bordeaux a aussi d’autres attraits : il y a le vin, le bassin d’Arcachon… Mais il y a une histoire du rugby à Bordeaux, mais ce rugby, depuis les débuts des années quatre-vingt-dix, est en crise.
Ce Bordeaux Agen, si l’engouement et le spectacle sont au rendez-vous, peut-il être considéré comme le point de départ d’une conquête du public ?
J’en suis sûr. Mais il est important pour cela que tous les efforts soient récompensés à commencer pour les spectateurs. Et cela passe par le terrain. Si l’on me dit que nous allons faire un match comme celui de l’an dernier, je signe des deux mains. Sérieusement, je suis intimement persuadé que ce groupe peut finir à la huitième place et pourquoi pas à la cinquième. Aujourd’hui nous n’avons plus d’excuses, les joueurs ont le potentiel. Dimanche, ils doivent faire une très grosse partie. Si nous l’emportons tant mieux, mais si nous devons perdre que cela soit en nous battant jusqu’au bout.
Le stade Chaban-Delmas peut-il servir d’amplificateur aux ambitions que peut nourrir l’Union ?
C’est certain, les médias nationaux vont plus se focaliser sur la qualité de la fête tandis qu’au plan local on s’attachera au résultat. Si l’on perd on dira que Bordeaux est un club en devenir mais si nous remportons ce match, en effet, cela aura un rôle d’amplificateur
Propos recueillis par Nicolas Cendrès

«’

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bordeaux7 3734 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte