Le PS attaque M. Mitterrand pour un passage d’un ancien livre, et se trouve aux côtés du Front National à défendre les bonnes mœurs.
Ce qu’il y a de curieux, c’est que le coupable me paraît parler d’une histoire d’amour, de ce qu’il y a peut-être de plus important dans une vie humaine ; d’un être pris, comme dans toutes les tragédies, dans un conflit entre passion et devoir, et qui perd, comme dans toutes les tragédies. Il y aussi l’espoir fou qu’il est peut-être aimé en retour. Est-ce une illusion ?
Je me suis demandé s’il n’y avait pas là quelque chose de l’artiste maudit, que d’ordinaire l’intellectuel de gauche aime à défendre contre la morale bourgeoise.
Au même moment j’entendais la radio dire que le taux de mortalité sur la route a augmenté du fait du relâchement du comportement du conducteur. J’en suis arrivé à m’interroger sur la hiérarchisation des vices.
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