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Paris - Nancy

Publié le 11 octobre 2009 par Maudemploi

Je suis à Paris depuis jeudi, tout comme Joss. Lui, chez un pote, Aurélien. Et moi, de manière tout à fait traditionnelle, chez Élisabeth.

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Les journées se passent entre circulation de merde (y a qu'à Paris où les voitures se frôlent sans files), dîner sushis pour le plus grand bonheur de Joss, magasins (toujours pour le plus grand bonheur de Joss, et d'Aurélien d'ailleurs), le plus grand quiz de France sur facebook réalisé à quatre (Élisabeth, Vincent, François dont c'est la fête le dimanche et moi-même), un repas chez la demi-sœur de Joss, prendre le métro (le RER, le tram) et des photos, faire les touristes... Imaginez-vous que je suis sensée être en arrêt maladie pour cause de sinusite et que la foule à Paris me rendrait presque folle dans cet état. Et encore, je n'ai pas fait la queue, longue de plusieurs mètres, pour découvrir un nouveau magasin qui vient d'ouvrir ses portes derrière l'Opéra : Uniqlo. Parce que c'est Paris et que tout y est incroyable (vu des yeux d'une vosgienne), un mec est payé pour tenir une pancarte indiquant la fin de la file. N'importe quoi. Et puis il faut un code pour accéder aux interphones des gens. Et (toujours par rapport à ma sinusite), je n'ai jamais fait long feu le soir, forcément avec la tête qui résonne comme une cathédrale.

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Samedi, jour de match, enfin. Deux semaines après Paris-Lyon mais en parcage cette fois-ci ! Car NANCY avant tout. Évidemment. Et les missions commencent. Une mission regroupement : ou comment retrouver Aurélien, Avi et Élisabeth à la bonne sortie de métro. Mission sac ensuite. Et pour finir, mission briquets, avec une mention spéciale à Joss et Aurélien, les imprévoyants ! Je me retrouve donc à devoir planquer les briquets à l'arrache, en priant pour que la fouille ne soit pas trop poussée. D'autant que celle qui s'en charge me demande si je fume. Moi ? Jamais de la vie, Madame !! Je me la pète un peu maintenant, forcément. On se souviendra de ma mission balle de golf d'il y a quinze jours. Rien ne m'arrête donc. Malheureusement, je ne peux pas ajouter « partout et toujours là » car j'ai manqué le déplacement à Lorient !!!

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Le parcage se remplit, avec l'arrivée des bus, quasiment au coup d'envoi. Environ 700 nancéiens diront les chiffres officiels. Ça chante mais face à Paris, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Alors Nancy a la bonne idée d'ouvrir le score par Hadji et on va dire que c'est assez chanceux. D'abord parce que Paris domine largement, ensuite parce qu'il y avait faute au début de l'action. Mais comme parfois il y a une justice dans le monde du foot, Paris égalise par un but hors-jeu de Sessegnon (qui n'avait plus marqué depuis le mois de mars, face à... Nancy). Une faute contre une autre faute. Les torts sont partagés, nous sommes donc quittes.

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L'ambiance parisienne me semble toujours aussi belle, quoi que moins impressionnante. Il faut dire que Paris ne gagne plus ces derniers temps et enchaîne les contre-performances. Je commence à penser que je ne verrai plus jamais Paris gagner ! Tandis que pour Nancy, avec une victoire et un match nul, une meilleure dynamique semble être revenue. Sans compter la deuxième victoire de la saison contre Monaco, en coupe de la ligue ce coup-ci. Je suis dégoûtée car l'appareil photo m'a lamentablement lâchée : plus de piles à partir de l'égalisation de Paris. En début de seconde période, longues minutes dédiées à Brice Taton, le supporter toulousain décédé à Belgrade. Émouvantes.

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Après le match, la traditionnelle attente dans le parcage, que le stade se vide, qu'on nous libère. Pendant ce temps, et comme pendant la mi-temps d'ailleurs déjà, Doudoune fait chier son monde et nécessite l'intervention des CRS pour calmer tout le monde. Je ne sais pas qui est Doudoune, ni Élisabeth, ni Jean-Michel... mais nous nous accordons au moins sur une chose : s'il consentait à enlever sa doudoune, ça lui éviterait peut-être quelques coups de chaud ! Et aux nancéiens d'être la risée des parisiens encore présents qui assistent de loin à ce spectacle...

Bref, nous obtenons finalement le droit de quitter notre cage, pour le grand air parisien parfumé aux crottes de cheval. Car, oui, et pour le plus grand plaisir d'Avi, les chevaux de la garde républicaine nous encadrent (et encore de l'argent foutu en l'air...). On me dit qu'André Luis, de retour de suspension, était sur le terrain ce soir. Ah ah. Je suis contente rétrospectivement du coup. Flo téléphone, s'impatiente presque. Mais nous sommes retenus, le temps que les bus soient remplis.

Après, nous sommes escortés par les CRS, cortège inoffensif de nancéiens apeurés (et là, je vise à peine Cindy !!), ce qui fera bien rire Flo. Mais, avant de le retrouver, on nous demande de presser le pas, et quand Flo est en vue, je demande à un CRS si on peut sortir de l'escorte ? Sa réponse, qui me laisse un peu pantoise tout de même : « de toute façon, je sais pas où on va, je suis les autres ». Donc, c'est un oui et je me retiens de rire et de faire des commentaires sur l'âme de suiveur qui habite tout CRS. Les autres s'en chargent mieux que moi, en parlant d'un troupeau de vaches guidé par un chien via les talkie-walkies, quand les CRS reprennent le chemin en sens inverse. Nous, pendant ce temps-là, nous avons perdu Cindy, Elodie et son copain mais c'est pas grave parce que Flo avait acheté des bières et qu'Aurélien est allé en acheter d'autres, mettant trois plombes au passage.

On part tranquillement vers la voiture, sirotant les bières. Enfin LA bière pour ma part, ma tête étant toujours grosse comme ça. Après, Avi nous quitte après que tout le monde lui explique son trajet, par le métro, par le RER, et « ne stresse pas, tu vas y arriver ». Flo est au téléphone puis revient en douce, dit à Aurélien que son âge c'est 14 + 14. Aurélien prend le temps de calculer, répond : « ah tu as 29 ans alors », fou rire général.

On veut aller manger au Subway, enfin les gens qui connaissent veulent qu'on y aille. Mission conduite accompagnée pour Joss avec deux copilotes : Aurélien et Flo. On met un peu de temps, Paris c'est encore plus beau la nuit avec les éclairages. Et puis, nous passons une très grosse partie de la soirée à chercher une place dans un parking souterrain !! Le mal !! Le temps perdu !! Et dehors, la foule, Flo qui trace, je commence à fatiguer. On fait la queue un peu pour passer la commande et beaucoup pour aller aux toilettes. On mange sur une place, je sais pas laquelle et je m'en fiche, je suis trop crevée, c'est bondé de monde et ça commence presque à me saouler ! Avec Élisabeth, nous n'avons qu'une envie : rentrer pour retrouver un peu de calme. Ce que nous faisons juste après manger, il est déjà passé minuit et on prend le métro. Enfin un peu de répit !! Sauf que... quand nous rentrons, chose que nous avions oubliée, les voisins du dessous font la fête !! Ça sera l'occasion pour Vincent d'aller gueuler plusieurs fois... je ne m'endormirai que tard en fin de nuit, quand l'immeuble aura enfin retrouvé un semblant de calme...

Merci à Joss pour quelques unes des photos.


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