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Et si le féminisme menait à la fin du désir ?...

Publié le 13 octobre 2009 par Mry

Ailes-du-desir-1987-02-g Hier, j'écoutais le discours d'une féministe ronronner dans le poste de radio. Elle expliquait qu'il fallait harmoniser les relations hommes/femmes en, notamment, féminisant toutes les fonctions, en mettant tout le monde sur le même pied d'égalité, même salaire, même obligation... bref tout le monde pareil.

Et puis, y'a le désir...

Je ne sais pas si avec ce souhait d'harmonie, j'arriverai encore à désirer ces femmes qui me ressembleront. C'est compliqué de s'élever de notre condition première pour essayer de sublimer une personne. La terre est basse et nous partons toujours de cet état de fait.

Alors, bien sur, il y a la perversité classique de désirer en secret une maîtresse femme, une envie qui se rapproche du SM plus ou moins light. Mais, là aussi, je ne suis pas dogmatique... Je ne peux pas contenir mon désir à une mutilation intellectuelle. Il y en a que cela transcende. Pas moi. J'ai réglé mes problèmes de soumission il y a longtemps.

Reste le désir. Comment désirer une chienne de garde ? Comment désirer une femme qui passe son temps à vouloir expliquer la vie ? Un peu comme les écologistes qui se croient investis par une mission de droit divin et qui pourrissent la vie par le biais de la culpabilisation.

Et puis au milieu des chiennes de garde, il y a les chiennes de garde masquées, les femmes possessives qui t'empêchent de faire autre chose sans elle, jusqu'à t'obliger à leur ressembler. Elles rejoignent en cela les féministes qui refusent la différence...

Pourtant comme l'écrit Saint Exupéry dans Lettre à un allemand : "Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m'enrichis".

A vouloir trop être tous pareils, on aliène l'existence même de ce que nous sommes pour tomber dans une tyrannie du tous pareils. Premier acte du nivellement par le bas.


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