L'enfer, c'est les autres, c'est pour ça qu'on ne les voit pas.
Matilda marche sur Catwalk Avenue et tout, autour d'elle, chavire, sans qu'elle s'en rende compte. Le violon grâcile égrène la succession des catastrophes de
papelier auxquelles nous asistons, papelards, à admirer ce chef d'œuvre de découpages 3D animés comme en un grand livre pop up.(Un peu longue, ma phrase, sans doute à l'image de ce défilement
latéral.)
On scrute tour à tour le finesse des décors, les détails de l'animation, la succession des incidents et on finit par oublier la vieille dame stoïque qui va son chemin, inconsciente et
indifférente.
Fera-t-elle le faux pas de s'acheter un chat noir qu'à son tour ce monde ubuesque va la happer, marionnette de papier, laissant échapper le chat noir de tous les malheurs...