Le principe de ces projets est de permettre aux entreprises des pays industrialisés de poursuivre leurs émissions de gaz à effet de serre en échange d’un investissement dans la protection d’une zone forestière dans un pays en développement. La déforestation évitée dans ces pays “autoriserait” ces entreprises à poursuivre leurs activités polluantes dans leur pays d’origine. Ces projets de compensation sont évoqués par certains comme le seul moyen réaliste de réduire la déforestation, dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.
En 1997, trois géants américains de l’énergie ont signé un accord de ce type avec le gouvernement bolivien (connu sous le nom de projet “Noel Kempf”). Il a servi de modèle en la matière. Greenpeace a donc voulu vérifier si ce projet résistait à une analyse détaillée. La réponse est clairement négative. Notre étude prouve que ce projet ne permet pas de réduction globale des émissions de gaz à effet de serre et ne réduit pas significativement la déforestation. En outre, il n’offre pas de bénéfice durable aux populations locales. En réalité, les projets de ce type sont une fausse bonne idée.
La synthèse de notre étude en français
La version intégrale en anglais