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J'ai déjeuné avec Garance, la bloggueuse gourmande de Cavaillon

Publié le 13 octobre 2009 par Redaction

Comme envoûtée par le parfum des capucines et l'huile d'olive répandue sur la faisselle de brebis, j'ai déjeuné en pleine paix dans le soleil de septembre avec Garance, la bloggueuse culinaire du sud, enviée par des centaines de milliers de gourmands.

Aller chez Garance relève de l'expédition, il faut grimper une colline improbable au dessus de Cavaillon, serpenter entre les massifs de pins, jusqu'à son cabanon qui planque son amoureux.

On pourrait s'attendre à une dame chic trônant dans une cuisine de pro, non. Garance ressemble à votre meilleure amie et chez elle, tout est étrangement simple, modeste, sincère.
Garance est sublimement douée pour la cuisine, talent inspiré des pâtisseries et autres confiseries de son grand père. Et pourtant cette bloggueuse dans l'âme, n'a jamais fait d'école de cuisine ; elle tient son savoir-faire d'une formation d'aromathérapie qui lui assure cette aptitude dingue à sentir les parfums et les textures et à imaginer leurs mélanges gustatifs et leurs couleurs sur la table.

Déjeuner au soleil. Rien n'est apprêté, c'est divin. Garance pousse l'esthétisme à l'extrême pour que tout est l'air simple. J'ai l'impression d'être une bonne copine qui passe dire bonjour comme par hasard à 12h15.
Démarrage faisselle de brebis : goût légèrement salé dans l'huile d'olive, douceur et onctuosité du fromage parfumé de fleurs de capucines.

On passe la seconde : petites choses caramelisées et fondantes : des minis burgers de veau gavés de pignons, citrons confits, éclats d'olives vertes et de coriandre. Ultra fastoche à faire et tellement savoureux.

J'agrémente presque mécaniquement d'une moutarde fait maison et je tombe à la renverse : je finis mon burger et je me sers encore de cette moutarde dorée que je finis à la petite cuillère. J'en mangerais le pot mais je fais la bien élevée. Je comprend pourquoi des centaines de milliers de foodistas convergent sur son blog guettant sa nouvelle expérience. Depuis son livre de cuisine pour enfant, les toques vertes, Garance est sollicitée par toutes les grandes marques gastronomiques pour inventer de nouvelles recettes et les photographier.

La cuisine de Grance est intelligente car elle respire l'exprience : son restaurant français à Göteborg, ses voyages de baroudeuse au Vietnam, ses chagrins d'amours à Saint Remy, son coup de foudre sur la route de Cavaillon, se sont répandus dans sa cuisine comme des épices. Il y a du PACA dans ses recettes, de l'Asie et de l'Europe du Nord aussi, agrémenté de tout ce qu'elle aime faire de ses petites mains : la presure, le pain, l'huile d'olive de son jardin et les fleurs comestibles qu'elle surveille avec gentillesse.

On boit un coup : A la douce gorgée de kefir, succède celle du Guignolet, dont les feuille de cerisier macérées dans l'alcool et le sucre, laissent un petit goût acidulé et campagnard ; je me dis que les vins doux de mémés redeviennent à la mode. Un rayon de soleil caresse le noir de mon café vietnamien qui sent bon le chocolat, un parfum doux amère s'echappe d'un pot de miel de fleurs de mandarinier qu'elle achète à son producteur local.
Je me pâme et j'apprend que Garance démarre des ateliers de cuisine, simples, loin des concepts urbains ; des ateliers d'assemblage en quelque sorte où l'on apprend simplement à aimer et à concocter du bon et du simplement beau.

Blog le monde de Garance
Ateliers de cuisine de Garance plus d'infos : mail garance

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