J’aime les défilés des grandes maisons de couture über connues… Le show Chanel est toujours grandiose et Dior, toujours épatant. Mais parfois je tombe juste raide amoureuse de défilés, dont je connais de nom le designer, mais que je regarde par hasard, juste pour voir. Et cette saison, c’est le cas pour la marque Limi Feu qui m’a totalement conquise et subjuguée.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Limi Feu est la fille de Yohji Yamamoto. Elle a monté sa propre boîte en 2002 avec une ligne d’abord au Japon puis un premier défilé à Paris en 2007. Bon, à la base je suis pas forcément fan des Fils / Filles de, mais il se trouve que, contrairement à d’autres personnalités, elle a quand même fini ses études avant de trouver un job chez Papa. Et puis partir voler de ses propres ailes ensuite.
Sa dernière collection est très belle. Moderne, avec un soupçon de punk-rock, mais du vrai, pas à la Balmain. Un petit côté japonais aussi. Dans les coupes et la façon dont tombe les matières sur les mannequins. Mannequins d’ailleurs surprenant par leur beauté, leur originalité et leur âge. Car oui, Limi Feu fait partie de ses designers qui choisissent de faire défiler autres choses que ces bonnes grandes filles toutes minces ( ?) à qui on interdit de sourire. Le show est vrai, vivant et j’adore vraiment les pantalons larges à porter bas grâce à un élastique, les chemises capes immaculés et les tshirts en soie liquide. Contrairement aux shows précédent on a eu le droit à un peu de couleurs dont une magnifique robe rouge, à porter avec des bottes, bien sûr !
Bref 100 % conquise. Faut que j’appelle le Père Noël au fait. Faudrait pas qu’il oublie de passer au 13, rue de Turbigo.
Photos : madame.lefigaro.fr