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APPEL A NOS REJETONS ET A LEURS JETONS par Yéro Dianga

Publié le 19 octobre 2009 par Bababe

APPEL A NOS REJETONS ET A LEURS JETONS par Yéro Dianga(Cette photo d'un enfant , en attendant de trouver une autre d'un  jeune homme ou d'une jeune fille)

 APPEL A NOS REJETONS ET A LEURS JETONS
Les vagues migratoires s'amoindrissent mais la masse des migrants se stabilise plus ou moins par
l'importance des jeunes nés en Europe ou en tout cas venus y vivre auprès de leurs parents.
Certes tous n'ont pas le même statut et l'on les désigne alors par le générique "enfants de la seconde génération".
Si de nombreuses études se sont focalisées sur leurs conditions d'intégration dans les pays d'accueil,
il me semble aussi opportun de se demander s'il y a (ou s'il reste) des affinités avec les pays d'origine.
Les primo-immigrants, dès leur installation, ont créé des associations villageoises à caractère purement social.
Celles-ci, au fil des ans, ont modifié leur trajectoire pour s'intéresser au développement local (agriculture, hydraulique,
santé et éducation). Ainsi, d'associations villageoises, elles sont devenues des associations régionales.
En 1992 l'Institut Panos chiffrait l'apport des associations des migrants originaires de la vallée du fleuve Sénégal
et résidant en France à plus de 7.700.000 de francs français.
Je ne dispose pas de chiffres actualisés,  mais force est de constater que ces investissements se poursuivent, sans
compter la ration alimentaire qui reste une obligation morale pour chaque migrant. Au-delà du besoin de mise à jour
de ces données, il importe de voir quelle est la place des jeunes au sein des mouvements associatifs. Est-ce qu'ils
s'y impliquent, et quel degré ? Que faisons nous pour les intéresser ? Certes nous avons des obligations morales et matérielles
pour que nos villages ne sombrent pas dans les affres de la famine, mais pour autant, dans nos assemblées, nous ne devons
pas aborder que des problèmes de crues, de pluie ou de limite de nos terres arables du waalo.
Ici et là-bas, il y a des choses à changer pour voir nos descendants revendiquer davantage leur ambivalence et oser investir
leur "oseille" au "bled".
                                                    Yéro Dianga
 


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