Magazine France
Tandis que la droite néofranquiste mobilise ses troupes pour lutter contre l’avortement, la droite judiciaire tente de mettre des bâtons dans les roues au juge
Garzon. . Le syndicat de fonctionnaires Manos limpias (Mains propres), décrit comme très à droite, a déposé plainte contre lui pour prévarication. Il accuse le juge d'avoir monté un "artifice
juridique" pour ouvrir une enquête sur les disparus du franquisme et passer outre à la loi d'amnistie de 1977. Cette loi est un pur scandale : si on peut comprendre que l’Espagne a souhaité
vouloir tourner la page du franquisme, il n’y a eu aucune ébauche de réconciliation nationale. Les victimes de 36 sont souvent considérées comme les fauteurs de guerre ! Les responsabilités des
franquistes occultées, pourtant les victimes veulent la justice. On peut penser en particuliers aux orphelins dont les parents on été simplement progressistes, mais de simples rouges pour les
franquistes et l’église. ces jeunes placés dans des pensionnats catholiques ont vécu un enfer .L’Espagne, comme le Chili, vit dans une démocratie imparfaite où les anciens bouchers ont encore
trop de place. La société ibérique est encore traumatisée par les malheurs de l’histoire.