Le CSSS de l’Énergie remporte le Prix Isabel et Michèle Beauchemin Perreault
Le métier de salubriste: un impératif pour la sécurité des soins et des services
Un projet innovateur créé par le CSSS de l’Énergie en partenariat avec le Collège Shawinigan a été honoré jeudi dernier dans le cadre du gala des Prix d’excellence du réseau de la santé et des services sociaux.
Le projet de développement d’une attestation d’études collégiales en hygiène et salubrité en entretien sanitaire a remporté le Prix Isabel et Michèle Beauchemin Perreault, anciennement nommé le prix Sécurité des soins et des services.
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Pour devenir leader en matière de lutte contre les infections nosocomiales, le CSSS de l’Énergie a créé un partenariat avec le Collège Shawinigan afin de développer une formation spécialisée menant au métier de salubriste. C’est en janvier 2006 que la première cohorte d’étudiants débutait une Attestation d’études collégiales en hygiène et salubrité en entretien sanitaire au Collège Shawinigan.
L’avènement des stagiaires en hygiène et salubrité au CSSS de l’Énergie fut ainsi une première au Québec, et ce, avant même le dépôt en mai 2006 des lignes directrices en hygiène et salubrité par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Depuis ce temps, près de 100 étudiants ont complété leur formation collégiale en hygiène et salubrité et plusieurs d’entre eux travaillent au CSSS de l’Énergie ainsi que dans d’autres établissements du réseau de la santé.
«Cette formation est mise à jour continuellement afin de refléter les lignes directrices en constante évolution ainsi que les meilleures pratiques. Certains professeurs sont issus ou œuvrent toujours au CSSS de l’Énergie, ce qui permet de connecter la formation des salubristes à la réalité de nos établissements de santé. Cette réalité oblige maintenant les établissements de santé à être conscients des dommages que peuvent causer ces microorganismes, ce qui nous amènent à être proactifs dans la recherche de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques pour assurer la sécurité des usagers», témoignait Guy Lemieux, directeur général au CSSS de l’Énergie.
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«Ce projet intégré a permis à notre organisation de revoir les techniques de travail, d’instaurer des routes de travail informatisées, de changer le modèle de chariot compatible avec les outils de désinfection à plat, de renouveler certains équipements, d’implanter le port de l’uniforme, autant d’éléments qui ont servi à redorer le blason de l’équipe en hygiène et salubrité. Ce virage technologique et ce changement de culture n’auraient pas pu avoir lieu sans la participation et à l’engagement de nos gestionnaires et de tous les salubristes. Ceux-ci connaissent leur rôle et sont fiers d’appartenir au service. Nous constatons également que l’image de professionnel dégagée maintenant par nos salubristes fait en sorte que les usagers démontrent un respect accru envers le métier et qu’un climat de confiance s’est installé entre nos équipes et les usagers. Ces derniers se sentent dans un environnement sécuritaire. Le salubriste fait désormais partie intégrante de la solution dans la lutte contre les infections nosocomiales. Il est un impératif pour la sécurité des soins et des services», a conclu M. Brouillette, fier du travail accompli.
L’Hebdo du St-Maurice - Le CSSS de l’Énergie remporte le Prix Isabel et Michèle Beauchemin Perreault – 13 octobre 2009
BRAVO ! BRAVO ! 3 fois BRAVO !
Souhaitons que cette discipline sera enseignée ailleurs en province. Toutes les solutions doivent être envisagées pour faire diminuer les infections nosocomiales qui invalident et tuent de nombreux patients, chaque année.