La tectonique des ploucs
Prenez un charlot dans un costume de trooper, une zik à la Doop (vous avez oublié ?), quelques livres de Heidegger en arrière plan et quelques tonnes de culot. Filmez 15 secondes. Postez et
mélangez à la sauce buzz. Attendez que la mayonnais monte. Et pan, c'est souvent raté, ça fait pas un buzz. Disons un sous buzz, un buzz underground, le buzz série B (dans un blog de série B, je
vous ai entendu, là au fond !). Hé la, on déconne, hein ? On parle de buzz, on n'a que ça à la bouche, mais tout l'océan des sous-buzz, on l'oblitère ? Toute la machinerie virale qui se grippe, on
la snobe ? Et pourtant, les ingrédients sont là. le timing n'y est pas. Le buzz, c'est le timing : pas trop tôt, pas trop tard. Trop tôt, on vous le vole avant même que ça devienne connu. Trop
tard, vous passez pour un has been. Si on est à l'origine d'un buzz, on vous oublie, pire, on ne vous connaît même pas ! Si vous ratez régulièrement la mayonnaise, ne vous inquiétez pas, on va bien
vous repérer et cataloguer comme bouzzeux.
Eh bien là, je fais mon bouzzeux . Qu'est-ce que vous avez à dire ?