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Premières impressions : Stargate Atlantis – Saison 4

Publié le 21 octobre 2007 par Vincent Gache

stargate_atlantisLes petits hommes verts sur le pas de la porte.

Quand même, l’univers Stargate, quel univers !
Le genre où l’on pourrait, avec un peu d’imagination et de créativité, offrir des histoires de science fiction passionnantes.
Aussi prenantes et riches que celles d’un Carnivàle qui utilise chacun de ses éléments pour aboutir à une œuvre totalement hallucinante et unique.
C’est un petit bijou et si vous étiez scénariste et que l’on vous proposait un tel environnement pour vous exprimer, y aurait de quoi être enthousiaste et motivé.
D’ailleurs qui n’en a jamais imaginé dans sa tête ses propres intrigues.

Seulement voilà, de mauvais et avides producteurs, on mit la main sur ce fantastique joyaux. Résultat, depuis dix ans ils n’utilisent que très peu du potentiel qu’il représente, nous rendant une série qui s’enfonce année après année dans la redite, la facilité et la pauvreté d’écriture. Ne comptant que sur quelques vedettes du petit écran (Richard Dean Anderson) et cet univers si attrayant pour assurer son succès.
C’est très facile de tomber dans la fainéantise avec un environnement si puissant et fascinant qui a lui tous seul vous amène des téléspectateurs à la pelle (enfin de moins en moins à cause qu’ils l’ont pourri).

En tous cas, ce début de saison 4 de Stargate Atlantis est imbuvable.
Qui y a-t-il de nouveaux par rapport aux anciennes saisons de Stargate x ou y. Ben…rien !
Des réplicateurs, des vaisseaux interstellaires qui se tapent dessus, des méchants autochtones ou gentils (mais parce qu’ils vivent encore au Moyen Age), l’Anglais partout, Samantha Carter, des Anciens,…
Mais rien de nouveaux. Alors vous allez me dire : oui mais la saison vient de commencer. C’est vrai mais j’avoue qu’avec le passif acquis, je ne peux que douter d’une tendance positive. D’autant plus que la qualité des épisodes est vraiment médiocre.
Les acteurs sont mauvais (hormis David Hewlett, mais bon il n’a pas l’occasion de briller non plus avec la profondeur de ce qu’on lui file).
Les facilités s’enchaînent : c’est simple pour résoudre un problème, on fait dire une phrase incompréhensible, scientifique à McKey.
Les vaisseaux Anciens qui sont censés être d’un autre acabit que les conserves volantes U.S. n’arrivent, par magie pas, à les égratigner.
Les moments d’émotion, faut qu’ils arrêtent.
L’intrigue est vide et superficiel à souhait.
Et bien sûr, pas surprenante pour un clou.

Bref de ce côté-là, cette année, la bonne S.F. ne viendra pas.


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