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Ligue des Champions | Un tournant pour l'ère Puel ?

Publié le 21 octobre 2009 par Dredge

Mardi 21 octobre, 22h32 heure de Paris; César Delgado, entré en jeu à peine cinq minutes plus tôt, conclut d'un plat du pied une magnifique action initiée sur la droite par Sidney Govou et Miralem Pjanic. Deux minutes d'arrêt de jeu plus tard, l'OL remporte sa première grande victoire sous l'ère Puel. Au delà de la magnifique victoire gone, est-ce un tournant dans l'histoire lyonnaise ?
Un premier cador épinglé
Si le parcours en Ligue des Champions de Lyon la saison dernière n'avait rien de honteux, l'OL n'avait jamais su se transcender un match complet pour se défaire d'une grosse écurie européenne. L'Olympique lyonnais de Puel, plus apte à réagir qu'à agir, avait pourtant su réaliser des mi-temps étincellantes contre le Bayern de Munich ou Barcelone. Mais au final, le champion de France en titre n'avait pu faire mieux qu'obtenir le partage des points.
Dans ce rappel historique, on pourra me reprocher d'ommettre volontairement ou non la victoire des Gones lors du match retour contre la Fiorentina. Mais comme lors de cet exercice, le club italien, au palmarès et à l'expérience européeenne plus proches de l'OL, avait été considéré (à tord ?) comme un adversaire au mieux équivalent aux Gones. Donc largement à sa portée.
La prestigieuse victoire acquise à Anfield hier soir sonne donc comme le véritable premier grand coup réalisé depuis l'avénement de Claude Puel à la têtes des Gones. Les mauvaises langues diront que la victoire de Lyon à été réalisée aux dépend d'un club qui est aujourd'hui l'ombre de lui même. C'est en partie vrai. Mais que dire de l'OL, diminué par le manque de temps de jeu de certains joueurs offensifs cadres de retour de blessures (Lisandro, Bastos), qui n'avait au coup de sifflet final plus aucun défenseur central de métier valide dans son effectif ?
Une victoire à l'image de l'évolution attendue de l'OL
L'expérience européenne rhodanienne de ces dix dernières années avait déjà décomplexé nos Gones à l'orée de son déplacement à Anfield. Et cet esprit de conquête ne tarda pas à se manifester, quand Lisandro faillit tromper Reina dès la dixième minutes de jeu, après un excellent débordement et centre d'Aly Cissokho. Malheureusement, au delà du mauvais dégagement de Cris (encore grogui après son choc avec le genou de Dirk Kuyt) qui amena le but de Benayoun (41'), l'Olympique lyonnais paya surtout sa mauvaise fin de mi-temps. Que ce soit l'ombre du Camp Nou ou la peur de trop se livrer, l'équipe de Lyon commenca à jouer de plus en plus bas, exactement ce qu'il fallait faire pour redonner confiance à une équipe de Liverpool jusqu'ici fébrile.
Mais comme souvent cette saison, la pause fit extrêmement de bien à l'OL, qui prit peut être conscience qu'elle pouvait mieux faire que relancer Liverpool après un début de saison compliqué. La seconde mi-temps, outre le scénario rocambolesque de l'égalisation du jeune milieu défensif Gonalons intronisé défenseur central et le deuxième but de Lyon dans les arrêts de jeu, permis enfin de voir l'OL jouer à son niveau. Si la maitrise technique fut en décà de certaines de ses prestations de ce début de saison, l'OL compensa par une maîtrise collective, une abnégation et une étonnante fraicheur supérieures à leurs adversaires d'un soir.

Au final, alors que l'OL aurait pu perdre énormément d'une défaite à Anfield, elle a pu se jauger et ouvrir les yeux sur son véritable potentiel.
L'Olympique lyonnais sait désormais qu'elle peut désormais battre n'importe qui. Mais pour cela, il faudra toujours faire le pari de jouer son jeu et ne jamais reculer, malgré les risques. C'est l'évolution attendue de la méthode Puel. Et on espère que les joueurs prendront conscience que c'est en jouant que l'OL peut faire de grandes choses....


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