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On l'appelait Mata Hari (par Sophie Dubois-Collet).

Publié le 23 octobre 2009 par Michellefouineur


On l'appelait Mata Hari (par Sophie Dubois-Collet).
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Mata Hari en danseuse javanaise
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La vie mystérieuse et pleine de romance de cette célèbre danseuse de charme accusée, à tort ou à raison, d'espionnage, puis condamnée à mort, a fait couler beaucoup d'encre. Mais qui était donc Margaret Zelle ?

De bonne famille.
Margaret Gertrude Zelle naît le 7 août 1876, à Leeuwarden, une grosse bourgade hollandaise. Son père, Adam Zelle, un bourgeois prospère, était chapelier. Il offre à sa fille des cours particuliers de danse, de piano, de français... et la pare des plus belles toilettes. Hélas, en 1891, après la mort de son épouse Antje, son entreprise fait faillite. Adam Zelle quitte le domicile familial, et il abandonne sa fille, âgée de 15 ans. Trois ans plus tard, Margaret tente de devenir enseignante.
Madame Macleod.
En 1895, elle rencontre son futur époux, Rudolf Macleod, un officier de marine, en répondant à une annonce matrimoniale. Partis aux Indes néerlandaises (l'actuelle Indonésie), ils ont deux enfants, Norman, né en 1897, et Jeanne-Louise, surnommée Non, en 1898. Alcoolique et brutal, son mari la trompe sans vergogne. En juin 1899, son fils est empoisonné par une servante qui était la maîtresse de son mari. Norman succombera à l'infirmerie de la garnison, et Margaret ne s'en remettra jamais. De retour en Europe, le couple se sépare.
Naissance d'une légende.
Arrivée à Paris en 1903, en cavalière émérite, elle est embauchée dans un cirque pour un numéro d'écuyère. Pendant une soirée, celle qui se fait appeler "Lady Macleod" rencontre Emile Guimet, fondateur du musée des Arts asiatiques du même nom, qui l'invite à se produire chez lui, dans un spectacle de "danses sacrées". Pour plus d'exotisme, il la pousse à changer de nom, et elle opte pour Mata Hari qui, en  malais, signifie "oeil du soleil". Elle s'invente alors un personnage, prétendant avoir vu le jour à Java. Fascinante, elle aura de nombreux amants.
Nom de code H-21.
En 1916, elle rencontre le capitaine Ledoux, chef des services de contre-espionnage, qui lui propose de mettre "ses relations internationales" (on lui a attribué plusieurs dizaines d'aventures) au service de la France. Mais un an plus tard, à cause d'un message radiodiffusé à Berlin, en plein conflit, où elle apparaît sous le nom de code "H-21", elle est accusée d'espionnage au profit de l'Allemagne. Condamnée à mort, elle sera fusillée le 15 octobre 1917 au Château de Vincennes. Elle refusa qu'on lui bande les yeux pendant son exécution. Agent avéré ou divine fabulatrice, le mystère reste entier.
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Site dédié à Mata Hari.
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