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La chute des gars chouettes

Publié le 23 octobre 2009 par Beniouioui

Image1 Autrefois, les braves gens les trouvaient chouettes. La presse chantait les louanges de ces gars chics qui parlaient choc. Le bon choix, qu'on disait. Et patatras, trois de chute. Enfin, rien de grave, ce sont des chats. Ils s'en sortiront. Mais chuut...

Le premier de nos héros, Jean Sarkozy, a enfin renoncé à la présidence de l'EPAD. Malgré ses cheveux courts et ses lunettes. Échec, retrait stratégique, obéissance filiale, peu importe. Le garçon est brillant et sait qu'il a de l'avenir. C'était juste TROP. Trop tôt, trop grand, trop gros. Il est même étrange qu'un jeune homme que tout le monde semble trouver génial ait eu le moindre espoir sur cette affaire. Il est étonnant qu'il ait pu croire, ne serait-ce qu'une seconde, que le peuple qu'il déclare écouter accepterait cette "élection". Cette histoire a tout de même eu un mérite : nous savons aujourd'hui ce qu'est l'EPAD ! Et oui, la France est une place forte du business mondial. Ouf !

Le second, Axel Duroux, a été poussé hors de TF1 comme un malpropre. Celui qui était présenté il y a quelques mois comme un sauveur, n'a même pas réussi à sauver sa tête. Dégommé par un Nonce Paolini revigoré après le succès de Secret Story, le géant de RTL a perdu combat. Dommage, il avait un talent qui aurait pu éviter à TF1 de tout miser sur des émissions calamiteuses. Mais le rebond viendra rapidement. Chez Lagardère? Pourquoi pas !

Le troisième, Bernard Kouchner, a été interdit d'Israël, Gaza, Syrie, bref de ce Proche-Orient qu'il aime tant. Et dire qu'il y a peu, il était le roi de la diplomatie ! Avec son verbe haut, son sourire Colgate et sa poignée de main chiraquienne, Bernard pensait pouvoir sauver le monde et voilà que plus personne ne veut le recevoir. Heureusement, il lui reste le Liban. Et quelques missions de conseil en Afrique. Aïe !

Tout ça, me direz-vous, ne casse pas trois pattes à un canard. Sauf qu'il révèle quand-même quatre choses. Une belle et trois mauvaises... avec de l'espoir.

La belle : l'humilité est une valeur gagnante.

La mauvaise 1 : il sera difficile de réformer la politique, le pouvoir est un vice ancestral. Mais persévérons. Benoît XVI l'a répété : il faut que les chrétiens s'impliquent en politique.

La mauvaise 2 : les médias sont mal gérés et c'est affreux, car ce sont aujourd'hui des bâtisseurs de société. Ou plutôt des destructeurs de valeur qu'il faut transformer. Mais là aussi persévérons. L'éclatement des médias, l'arrivée de nouveaux acteurs, l'émergence des nouveaux modes de diffusion, toute cette révolution qui a commencé offre des perspectives de changement. Nous devons être ces nouveaux diffuseurs.

La mauvaise 3 : la paix mondiale semble lointaine. Le Proche-Orient se ferme à Bernard, car le Proche-Orient s'enferme tout court. L'Iran doit donner une réponse la semaine prochaine à un compromis sur le nucléaire mais ne cesse d'alterner le chaud et le froid. Malgré tout, il se passe des choses et des discussions sont ouvertes. Mais il faut prier, agir et espérer. Et soutenir les chrétiens qui ont un rôle de paix et de lumière à jouer dans le monde arabe.

La conclusion de la journée? Humblement, impliqué et médiatique, nous pouvons transformer le monde en priant.

Et pourquoi pas en arabe ! (en fait c'est une pub pour la vidéo ci-dessous, mais chuuut elle est tellement chouette que je la chante en boucle. C'est chou).


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