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Nana

Publié le 25 octobre 2009 par Speedu

Série animée en 47 épisodes – Terminée.
Manga en 21 tomes – Toujours en cours.
Créée par Ai Yazawa
Série animée produite par MadHouse
Diffusée en France sur Filles TV, Europe 2 TV, Virgin 17, MCM et sur MCM Belgique.
DVD édités par Kaze.
Nana raconte l’histoire de deux jeunes femmes se prénommant Nana et se rencontrant dans un train. Toutes deux partent s’installer à Tokyo pour y faire leur vie et retrouver leur amour. Et le hasard fera que les deux partageront le même appartement.
Nana Komatsu, alias Hachi, est le prototype de la femme japonaise à l’ancienne. Très propre sur elle, très polie et soumise. Nana la rockeuse en est tout l’opposé, étant une femme moderne qui s’assume pleinement et fait ce qu’elle veut faire, sans tenir compte de la lourde tradition qui pèsent sur les jeunes japonais encore aujourd’hui. Les deux représentent ainsi parfaitement la dualité actuellement de la jeunesse japonaise qui se déchire entre tradition et liberté. Pour autant, bien que toutes deux ne peuvent pas être plus différentes et plus éloignées, elles deviennent les meilleures amies du monde, dans une sorte de relation fusionelle qui pourrait passer pour une relation amoureuse par moments. D’ailleurs, aussi bien la série animée que le manga tend à laisser planer le doute là dessus.
A coté de cela, chacune fait sa vie. Nana cherche à remonter Blast, son groupe de rock et vivre de sa passion tout en faisant concurrence à Trapnest, déjà au sommet, qui compte en ses rangs Ren, l’ex et l’amour de Nana ainsi que Takumi, dont Hachi est une fan ultime. Tout cela va conduire Hachi à tomber dans ses bras et à sacrifier sa vie et ses rêves pour lui.
L’anime couvre parfaitement les 42 premiers chapitres du manga, soit jusqu’au tiers du tome 12 du manga environ (entre le tiers et le moitié). Il a été annoncé mais non confirmé qu’une saison 2 retranscrirait la suite de l’histoire une fois le manga achevé. Mais vu le rythme lent de l’auteure, on n’est pas prêt de la voir.
L’adaptation est d’une fidélité hallucinante. Très très peu de détails changent dans l’histoire et la charte graphique respecte parfaitement le trait de l’auteure du manga. L’analyse de la complémentarité entre les deux cultures illustrées par chaque Nana est parfaitement retranscrite et le message que les deux sont complémentaires et qu’aucune n’est meilleure que l’autre passe à merveille. Et l’anime ne passe pas à coté, ni n’adoucit les différents thèmes adultes abordés comme la drogue, la folie, la prostitution, le porno ou la grossesse non désirée.
Mais l’anime surpasse le manga à mon avis pour deux raisons principales : le rendu des tenues à la mode de chaque personnage. le soin apporté à la recherche vestimentaire est énorme et l’animation fait vivre ses tenues. Mais au delà, l’anime possède le gros avantage d’avoir une bande sonore. En effet, l’auteure a bien communiqué une liste de chansons à écouter pendant la lecture mais l’anime apporte ses propres musiques, composées par Anna Tsushiya et Olivia, Anna représentant Nana et Blast tandis que Olivia représente Reira (Leila) et Trapnest. Les deux artistes insufflent une vie et une identité à chaque groupe avec des morceaux de rock et de pop sublimes. La bande son de l’anime est une pure merveille.
Un autre avantage de l’anime est qu’il apporte une plus grande clareté visuelle. En effet, il n’est pas forcément évident de différencier au premier coup d’oeil qui est qui entre certains personnages secondaires dans le manga (Nobu et Naoki par exemple, surtout vers la fin puis la suite en manga où les deux groupes se retrouvent souvent ensemble). L’anime, par le visuel clair et les voix, s’en sort parfaitement.
Par contre, l’animation peut paraitre par moments limitée, notamment lors des scènes de concert.
Nana est un véritable phénomène, autant au Japon qu’en France et que dans le reste du monde. Une des preuves est l’arrivée à la télévision française de l’anime avant même la fin de sa diffusion japonaise là où d’habitude, il faut attendre au mieux un an après la fin de la diffusion japonaise. Et la version française est de qualité dans l’ensemble, les deux comédiennes s’appropriant parfaitement les deux Nana. Par contre, certaines voix semblent moins dans le ton (Yazu par exemple parle un peu trop comme un robot à mon goût)
La France est à jour coté manga puisque le 21eme tome vient de sortir. Nous en sommes au même point qu’au Japon. Il est édité par Akata / Delcourt au prix de 6,25 euros par tome (5,94 si la boutique pratique la remise 5% éditeur).
La série animée est disponible en 5 coffrets ou en intégrale. Malheureusement, l’éditeur Kaze y applique sa pratique de prix abusive puisque chaque coffret est sorti à 50 euros l’unité (pour 9 épisodes en moyenne). Ils sont encore à 45 euros pièce (60 euros par endroits) et l’intégrale est proposée à 190 euros. Ce qui est bien trop cher à mon avis. (on peut les trouver pour un peu moins cher en neuf sur le net). La série est également disponible en 15 dvd unitaire dont le prix varie entre 13 et 20 euros sur le net.
On peut aussi trouver les différents albums tirés de la série en version officielle (et non import). On trouve également de nombreux goodies : tee shirts, cravate, bonnet, sac à main, bijoux, posters, figurines, …
Au final, Nana est une énorme réussite. C’est le shojo de ces dernières années et il réussit le tour de force de plaire aussi bien aux filles à qui il est destiné en premier qu’aux garçons. Une oeuvre à découvrir, vous ne le regretterez pas.
L’anime entame sa rediffusion dès ce lundi 26 octobre sur MCM. Diffusion : un épisode par jour. Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 12h et 18h, mercredi 18h, samedi 17h, dimanche 18h. Enfin environ, MCM n’étant pas la chaine la plus respectueuse des horaires qui peuvent varier d’un bon quart d’heure d’un jour sur l’autre.
Les vidéos :
Premier opening sans crédit : « Rose » par Anna Tsuchiya

Second opening sans crédit : « Wish » par Olivia

Troisième opening sans crédit : « Lucy » par Anna tsuchiya

Ending français repris sur toute la série sauf quelques épisodes : Images du premier ending japonais avec la musique « Staress night » par Olivia qui est le second ending japonais (en version raccourcie en plus) :

Premier ending japonais : « A little pain » par Olivia

Second ending japonais : « Starless Night » par Olivia :

Dernier ending japonais : « Kuroi namida » par Anna (sans crédits) :

« Rose » en « street live » par Anna tsuchiya :

« A little pain » en « street live » par Olivia :

Clip vidéo de « Rose » :

Clip vidéo de « A little pain » par Olivia Lufkin :



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