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En finir avec le racket de l’argent public par le privé.

Publié le 26 octobre 2009 par Marx

                                 Les attaques contre la République et les citoyens se multiplient. C’est la plus grande offensive depuis les pleins pouvoirs à Pétain et jamais de toute notre histoire autant d’argent public n’a été versé aux secteurs privés, au détriment du service public. Les grandes entreprises et les banques engloutissent tous les ans des sommes colossales d’argent public, directement et indirectement, bien supérieures que celles nécessaires au secteurs d’Etat et nationalisés. Les collectivités territoriales sont contraintes d’y participer sans pour autant participer aux décisions et sans y être favorables. La loi Carle la dernière en date, est une loi profondément anti républicaine et contraire à la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat. La gauche dénonce, dénonce et dénonce toujours mais n’agit pas. Pourtant elle contrôle quasiment toutes les régions, de nombreux départements et une multitude de communes. Il lui appartient de refuser partout ces financements imposés et le système est bloqué. La Mairie de Cahors a ainsi refusé de verser la subvention aux écoles maternelles confessionnelles . de la grogne elle est passé aux actes. Tout est un problème de rapports de forces et si la gauche unanime refuse, le système ne peut plus s’appliquer. Il en est de même envers le grand  patronat et les banques , allégement de « charges », « dérogations » et autres facilités jamais compensées intégralement par l’Etat . Le contribuable paie pour ce qui ne lui appartient pas et qui ne modifie en rien les stratégies des grands groupes . La plupart chassent les primes sans aucune réelle contre partie et sans subir ni la moindre obligation ni la moindre sanction. Il y a socialisation des moyens et des pertes éventuelles et toujours privatisation des bénéfices. La gauche a les moyens de s’opposer à la mise en concurrence des territoires qui favorise les plus riches et appauvrie davantage les plus pauvres. Lui manque t il une dorsale politique ? Chacun doit se poser la question. Pourquoi ne pas agir et les prétextes ne manquent pas. Il y a une contradiction fondamentale à se réclamer de Jaurès et à financer l’enseignement confessionnel . Il est des circonstances ou désobéir est un devoir. Jules Ferry, satisfait de lui, annonce à Jaurès qu’il a sorti dieu de l’école, celui ci répond « En chassant les patrons avec vous eussiez réalisé le programme socialiste ! » Or religion et patronat n’ont autant attaqué l’école publique depuis l’occupation, lorsque la République fut mise entre parenthèses et au banc de l’infamie. La République c’est d’abord son école publique et il n’est pas de République française sans école publique laïque et obligatoire. La droite et les forces de l’obscurantisme l’on parfaitement compris et à chaque occasion ils repassent à l’offensive. Trois périodes ont marqué cette offensive plus particulièrement, la Chambre bleu horizon, l’Occupation et la période actuelle.  Si la gauche malgré les enseignements de Jaurès ne se bat pas dans les actes, c’est soit quelle n’a rien compris ou qu’elle a définitivement tourné les dos au grand dirigeant socialiste et à ses principes. Laisser reprendre le terrain gagné par des générations de républicains, c’est penser que la République ne vaut pas qu’on la défende. Nous avons bien une idée car de toute évidence, à la lecture des subventions sur certains budgets, on peut vérifier que Léon XIII a fait des émules à gauche et que les principes de Jaurès sont aux antipodes de leurs préoccupations et considérés comme de « vieilles lunes » par certains qui pourtant se gargarisent avec tous les matins.
                              Grand patronat, banques et milieux financiers, religion, veulent se partager le butin du plus fantastique détournement et vol de l’argent public, au moment où celui ci manque cruellement à l’école publique, à la Santé et aux différents services publics. Dans le même temps, de toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu autant de richesses produites qui ne profitent  qu’à une minorité de privilégiés. Insatiables, ils n’en n’ont jamais assez, tels des vautours . Il faudra bien que cesse cette indécente gabegie. Au privé, argent privé. Au public argent public.

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