Changement climatique: au delà des belles paroles

En ce moment, on n’arrête pas de nous mettre devant nos responsabilités citoyennes, pour protéger notre planète du désastre écologique. Je me suis regardé dans le miroir en me disant que moi personnellement je suis un citoyen exemple; j’utilise des ampoules basses consommation, je ne mange pas de viande, je n’imprime pas de papier inutilement, je ne laisse pas le robinet en marche au cours de mes trois minutes préconisées pour me laver les dents, et je me déplace en vélo ou à pied assez souvent.

Quand bien-même, je pense qu’on fait un faux procès aux citoyens du monde, alors que nous savons tous que ce n’est que par des décisions et changements radicaux sur un plan plus global qu’une amélioration s’ensuivra.

Qu’ai-je en vue?

Je parle du fait qu’on nous supplie quotidiennement de ne pas imprimer un simple e-mail par peur de détruire les forêts en Amazonie, mais en même temps personne ne dit un mot sur des tonnes de publicités qu’on reçoit dans nos boîtes aux lettres. Pour stimuler la consommation des ménages serait beaucoup plus utile d’ouvrir les magasins le dimanche que de me bombarder de la pub, que je classe immédiatement verticalement dans la poubelle. Au lieu d’utiliser de l’argent pour la publicité, les chaînes de distribution pourraient rémunérer leur personnel supplémentaire engagé le dimanche.

D’autre part est-ce que vous avez vu un gouvernement, une institution en Europe ou bien dans le monde, qui a décidé d’abandonner les grosses cylindrées au profit d’une petite voiture écologique, Prius ou autre? Au profit d’un vélo?
Car, pour polluer il n’y pas mieux qu’un 8 cylindres en essence.

Pourquoi les institutions européennes n’inaugureraient-elles une telle pratique? La politique par l’exemple pourrait avoir des effets concrets dans le combat contre le changement climatique. Les institutions européennes se montreront flexibles, audacieuses et réellement engagées pour sauver notre planète.

Last but not least, je vais suivre avec un grand intérêt le Sommet mondial sur le climat qui devrait se tenir à Copenhague entre le 7 et le 18 décembre 2009. Je vais surtout observer les moyens de locomotion des participants.
J’espère qu’ils sortiront des sentiers battus et se déplaceront éco, pour ne pas creuser le fossé entre les belles paroles et les actions.