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Erreur : pas de taxe de 10 % pour les banques !

Publié le 25 octobre 2009 par Lababole

(Source : LCI)

C’est l’imbroglio… Contre l’avis de Christine Lagarde, les députés ont voté vendredi dans la discussion du budget 2010 la création d’une sorte de taxe de crise : une contribution des banques au financement de leur supervision et, contre l’avis du gouvernement, d’une taxe additionnelle de 10% des bénéfices des établissements de crédit pour la seule année 2010 ; un amendement défendu par le président socialiste de la Commission des Finances, Didier Migaud.

Seulement voilà, Bercy minimise. Car il s’agirait une « erreur technique » qui sera « rectifiée d’ici lundi soir ». Précision : la ministre de l’Economie demandera lundi un nouveau vote pour annuler ladite taxe. Que s’est-il donc passé ? Deux députés UMP se seraient « trompés » dans leur vote. Dans le détail : après ce vote surprise, Jean-François Lamour, député UMP de Paris à qui un autre élu de la majorité avait donné pouvoir (il votait donc pour deux), a expliqué qu’il avait voulu voter contre et non pour, ce qui aurait dû aboutir à une stricte égalité des deux camps, avec 42 voix. Pour l’heure, cet amendement, qui avait été adopté par la commission des Finances, a été approuvé par 44 contre 40, par l’opposition mais aussi le Nouveau centre (NC) et quelques élus UMP. Rendez-vous lundi donc, le gouvernement ayant la possibilité de demander une « seconde délibération » sur le vote afin de faire rejeter l’amendement. (article de LCI)

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La Babole - Les banques se sucrent, mais ne payent pas...

(Source : Europe 1 – « Les banques se sucrent sur les découverts« )

Une autorisation de découvert dépassée et c’est le coup de massue. Au lieu de rejeter les nouveaux paiements, la banque paye pour vous et vous le fait payer… Ce sont les « commissions d’intervention » que dénonce le magazine  60 millions de consommateurs dans son numéro de novembre. Il les juge « illégales » et « scandaleuses autant par leur montant que leur répétitivité ».

Le mensuel a comparé les politiques tarifaires de treize banques. Résultats, les acteurs historiques comme la Société Générale, BNP Paribas, le Crédit Agricole, ou le Crédit Lyonnais sont les plus mauvais élèves. La Banque Postale est celle qui s’en sort le mieux. De 5,90 euros à la Banque Populaire à 10 euros chez Boursorama, la moyenne des frais tourne autour de 8 euros.

60 millions de consommateurs demande donc que ces frais de commission soient inclus dans le TEG, le taux effectif global, censé refléter le coût réel du crédit. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et les banques en profitent pour saler l’addition. (article d’Europe 1)

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