La présence de structures d'accompagnement et d'outils spécialisés permet de rompre le cercle vicieux et d'entamer un cercle vertueux. Au lieu de partir avec le "rien", le financement par micro-crédit, en particulier via l'Adie en France, permet au créateur les plus démunis de bénéficier d'un prêt qui va permettre d'investir, donc d'améliorer sa productivité, d'accroitre ses revenus et de rembourser son prêt.
Notons qu'il s'agit bien de prêts, et que l'Adie, comme une banque cautionne son prêt auprès du créateur ou bien d'un proche du créateur. L'objectif est de conserver les mêmes règles que pour tous, à savoir l'engagement et la responsabilité, garantie au moins que le projet est mené par un porteur motivé.Profitons de l'occasion pour rappeler que l'Adie cherche des bénévols et des dons pour faire vivre les permanents qui s'investissent pleinement dans leurs missions. L'accompagnement c'est aussi la formation, le conseil et le coaching. De nombreuses structures en propose, Adie, Boutique de gestion, France Initiative et le Réseau Entreprendre, chacun avec des cibles particulières en terme de projet (profil des porteurs, taille du projet, montant des prêts).C'est aussi un bon moyen de rendre l'entrepreneur social, de l'inviter à se former, de lui faire prendre conscience qu'il est accompagné et que chacun attend à terme un retour de sa part, un investissement humain pour ensuite aider au développement d'autres projets en tant que bénévol ou parrain auprès de jeunes entrepreneurs. On le voit par les chiffres de la création en France (augmentation régulière depuis le début 2000du nombre de création hors auto-entrepreneurs), le cercle vertueux est engagé, les outils sont là, complétés par des pépinières et hotels d'entreprise. La culture entrepreunariale n'est pas encore une culture profondémment développée, mais ne demande qu'à l'être.
