Magazine Insolite

Between

Publié le 30 octobre 2009 par Didier Vincent
Subway, film underground, mais trop.



Des effets, des effets et des effets : avec ça, on ne fait pas un film, mais on fait… de l’effet. C’est donc superbement superficiel, comme ces revues avant-gardistes en papier glacé, tirées en nombre limité pour une élite connivente d’esthètes.

Vous êtes donc oppressés, tout en ne l’étant pas, parce qu’on ne vous le fait pas, à vous, le coup du film glauque/cauchemardesque. Vous avez dépassé depuis longtemps le stade de l’épate, style : regardez donc ma culture des séries Z…

Vous êtes sans y être… ça y est, vous voilà devenu un snobinard de l’image qui tournez distraitement les pages de cette revue d’art contemporain, sans même un sentiment. Vous ne cherchez même pas à tourner au tour du pot, vu que de pot, il n’y a pas. C’est la clé de voûte de l’art conceptuel qui se fonde, justement, sur l’absence du concept. L’idée est là…

Dans l’affect que vous auriez pu éprouver, si…Mais, manque de pot…

Du manque de pot sort une musique, ou un design musical, diront les blasés, qui influe sur cette hyper distanciation de votre regard et surligne le montage. C’est du pompier contemporain. Pin Pon…

D’un demi sourire, vous diluez toutes ces références au cinéma d’horreur, cherchez, par là, la petite bête, ce par quoi, tout de même la peur pourrait chasser l’extase de l’indifférence.

C’est tout comme Méliès, cet art du montage, très sophistiqué, très surligné, surfait, surjoué.

Même pas peur !

Mais le but du jeu est-il d’avoir peur ?

Director/Screenwriter/Producer/Editor: Tim Bollinger
Cinematographer: Daniel Meinl
Sounddesign: Michael Fakesch designingsounds.com


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