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Pourquoi j’ai quitté Projet Montréal

Publié le 31 octobre 2009 par Politicoblogue
Atim Leon

Atim Leon

Chers voisins et chères voisines,

L’heure des choix est arrivée. Lors du scrutin de dimanche, vous avez le choix entre la continuité avec Gérald Tremblay, qui termine sa 8e année à la mairie, ou bien le changement.

Si, comme moi, vous êtes parvenus à la conclusion qu’un changement s’impose, je vous propose de m’élire comme conseiller de ville dans votre district. Fils d’immigrants (Équateur et France), je suis né à Montréal. J’ai étudié à l’étranger avant de revenir m’établir à Montréal, une ville que j’ai choisie et que j’aime. Mon parcours professionnel dans des organismes sans but lucratif, gouvernementaux, syndicaux ou de coopération internationale témoigne de mon engagement envers le public.

Le changement, oui, mais quel changement? Vous n’êtes peut être pas encore convaincu d’appuyer l’équipe de Louise Harel. Si tel est le cas, je soumets mon choix à votre réflexion: j’ai quitté Projet Montréal l’été dernier pour me joindre à l’équipe de Louise Harel. À mon sens, en faisant ce choix je ne renie pas le programme ou l’esprit de Projet Montréal, au contraire, je lui offre une meilleure chance de s’exprimer à l’hôtel-de-ville.

Voici les raisons de mon choix :

  • Montréal a besoin d’un maire crédible : Louise Harel a la capacité de réunir autour d’elle une équipe crédible et forte, des travailleurs sociaux autant que des dirigeants d’entreprises. C’est une candidate intègre, courageuse et qui possède l’expérience politique et administrative requise pour être une grande mairesse (ce serait aussi la première femme élue à ce poste). Où est l’équipe de Projet Montréal pour gouverner la ville? Sa récente offre de gouverner en coalition cache mal l’absence d’une équipe crédible.
  • Montréal a besoin d’un programme équilibré : le programme de l’Équipe Harel est aussi crédible qu’équilibré. Par exemple, sur l’environnement, nous prenons l’engagement ferme de réduire à zéro l’enfouissement des ordures de Montréal, d’instaurer le ramassage du compost (déchets de table), de financer l’agriculture urbaine, d’arrêter le dézonage agricole dans la grande région montréalaise ou de protéger farouchement le Mont-Royal. Surtout, notre programme n’est pas centré sur un seul thème et en aborde plusieurs absents du programme de Projet Montréal, par exemple l’éthique et l’intégrité, l’économie sociale ou encore la lutte contre la pauvreté.
  • Montréal a besoin d’une opposition forte à un système de corruption : dès le départ, Louise Harel a clairement indiqué que, pour redémarrer Montréal, il fallait commencer par rétablir la confiance des citoyens envers la Ville et ses institutions. Nos propositions sur l’intégrité et la transparence figurent au 1er chapitre de notre programme et sont les plus complètes : code d’éthique clair pour élus et fonctionnaires, Bureau d’éthique municipale, Commissaire à l’éthique indépendant, etc. De plus, Mme Harel vous propose une équipe dont plus de 90% des membres n’ont aucun lien avec les anciennes administrations municipales.

Projet Montréal peut bien donner dans la surenchère et prétendre être le seul à pouvoir gouverner proprement la ville. Un citoyen qui lirait consciencieusement les promesses de ce parti, serait bien en peine de trouver un paragraphe sur le sujet de l’éthique et de la gouvernance. D’ailleurs, sa seule proposition concernant le mode d’attribution des contrats de la ville n’apporte pas de solution à la collusion et à la corruption .

  • Montréal a besoin d’une nouvelle équipe à sa tête : au moment de mon choix, j’ai refusé de me faire des illusions quant à la capacité de Projet Montréal de battre le maire Tremblay et son équipe (qui mènent une campagne multi-milllionaire). Dans les faits, un Vision Montréal renouvelé avec Louise Harel a de bien meilleures chances de battre l’équipe Tremblay. Je suis donc arrivé à la conclusion que la mathématique électorale fait en sorte qu’un vote pour Projet Montréal est aussi un vote pour le maire Tremblay.

Bref, après réflexion, j’ai constaté qu’il n’était pas réaliste pour l’équipe inexpérimentée de Projet Montréal de livrer toutes ses promesses. Soyons clairs, je suis favorable au tramway, mais je crois aussi que c’est de la fausse représentation que d’en promettre 33 km en 2 années, alors que tous les grands travaux actuels dérapent. Je trouve plus urgent d’améliorer les services de transport existants en ajoutant, par exemple, 400 autobus fonctionnant à l’énergie propre.

Quoi qu’il en soit, dimanche 1er novembre, allez voter! S’abstenir de voter, c’est donner raison à ceux qui espèrent continuer leurs trafics à l’hôtel-de-ville à l’abri des regards. Montréal a besoin de votre vote!

Atïm LEON
Candidat conseiller de ville, district de St-Édouard
Arrondissement Rosemont – La Petite-Patrie

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