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Rugby XIII-Four Nations : Pas de miracle pour la France

Publié le 01 novembre 2009 par Lgs

Il n’y a pas eu de miracle pour l’Equipe de France samedi à Toulouse. Pour son deuxième match dans le Four Nations 2009, les hommes du sélectionneur Bobbie Goulding se sont logiquement et lourdement inclinés 12-62 face à la Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre.

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Consciente de son potentiel, composant avec de nombreux absents (blessés, grippe A et suspendu), la France attaque néanmoins le match avec beaucoup d’envie. Envie rapidement éteinte par la puissance et la vitesse d’éxécution du jeu néo-zélandais. Marshall en profite pour inscire le premier essai du match (4′). Face au véritable duel physique qu’imposent les Kiwis, les tricolores, au courage, offrent une belle prestation et parvient même à réduire la marque par Martins (21′) pour ne pointer qu’à dix longueurs à la pause (6-16).

Un ouragan nommé Nouvelle-Zélande

Revigorés, les Bleus repartent de l’avant. Sur un renversement de jeu au pied vers l’en-but néo-zélandais, Wynne aplatit, Bosc transforme (12-16, 42′). Malgré tout émoussée, la France ne peut suivre alors une équipe de Nouvelle-Zélande qui accélère considérablement le rythme du match. Véritable ouragan qui casse tout sur son passage. Les essais s’enchainent au même moment où la France perd pied. La Nouvelle-Zélande confisque le ballon et toutes ses actions font pratiquement mouche. Il existe bel et bien un monde d’écart entre ces deux nations, ‘quatre divisions’ dira la capitaine français Olivier Elima en conférence de presse. 12-62, l’addition est lourde mais logique et la France devra se servir de match comme ceux là pour travailler et se rapproche encore plus du gratin international. Prochain test, le 7 novembre prochain à Paris face à l’Australie, autre poids lourd mondial.

Réaction d’après match :

Olivier Elima, capitaine EdF : ‘Comme la semaine dernière on est dans le match en première mi-temps (défaite 12-34 face à l’Angleterre). Après on flanche physiquement. En seconde période on revient au score mais par la suite ils ont déroulé. Mentalement on a pris un coup sur la tête. On n’était que 17 (au lieu de 22 car il y avait deux joueurs touchés par la grippe A, un suspendu et deux blessés ndlr) et certains ne jouaient pas à leur poste par la force des choses. On a mis beaucoup d’enthousiasme, on a donné tout ce que l’on a pu. C’était David contre Goliath ce soir. On peut estimer qu’il y a quatre niveaux d’écart entre la Nouvelle-Zélande où ses joueurs son professionnels et jouent en NRL et ceux des Dragons Catalans ou de Toulouse. Il faut grandir le berceau de joueurs et intégrer le plus de jeunes possible tout en ayant plus de club en Super League. Même si on prend 60 points on progresse. On apprend toujours en jouant contre plus fort. Il ne faut pas oublier que l’on affrontait les champions du monde. Ce soir je suis fier de mes joueurs.’


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